Indochine

Indochine - "Putain de Stade"

Le nouveau spectacle d'Indochine, Le "Météor Tour", fut la plus importante tournée que le groupe ait produit au cours de ses trente ans de scène. En un peu plus de soixante-dix dates (près de 800 000 spectateurs), Indochine est revenu sur une carrière qui a été jalonnée par de grands succès, mais qui a également connu un long passage à vide au cours de la décennie 90. Revenu sur le devant la scène pop française depuis le début des années 2000 avec l'album "Paradize", et notamment le tube "J’ai demandé à la lune", le groupe que l’on a souvent dit “has been” culminait au sommet de sa gloire le 26 juin dernier en donnant un spectacle au Stade de France dans le cadre de cette tournée : «Tout ce qu'on retient, c'est qu'on a pu réunir 80 000 personnes qui nous ont fait confiance un an et demi à l'avance, et auxquelles on a pu proposer des places à un prix raisonnable, comparé à 99% de la profession. C'est aussi la beauté de ce métier : rien n'est acquis, et on ne se plaint pas. On est gâté et on a énormément de chance de vivre ça» déclarait Nicola lors d'une interview donnée en juillet dernier au magazine "Platine". Un show dont on pourra se souvenir grâce au DVD "Putain de Stade" en bacs depuis lundi dernier, de même qu’un support CD audio qui permettra aux nostalgiques de se remémorer leurs émotions. Le 17 janvier était également le coup d’envoi d’une nouvelle tournée : Le "Météor Club Tour". Le groupe jouera les prolongations à partir 19 janvier prochain, en se produisant à Bruxelles, à l'Ancienne Belgique, avant de revenir en France le 20 janvier pour un premier concert à Nancy (L'Autre Canal). Indochine chantera également à La Coopé de Clermont-Ferrand le 23 janvier, aux Docks de Lausanne le lendemain, au Grand Rex (Paris) le 29 janvier, pour terminer ce tour de chant par une visite à Toulouse le 31 janvier (Bikini). Cette nouvelle tournée des petites salles pourrait bien être l’occasion d'entendre quelques morceaux du groupe dans une nouvelle version... En tout cas, les places pour ces shows sont uniquement disponibles sur le site officiel Indo.fr, et ce, depuis le 16 décembre pour des tarifs uniques relativement attractifs.

Visionnez le clip live d'Indochine, "Le dernier jour" (Stade de France) :


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Mademoiselle K - "Jouer dehors"

A 30 ans, et déjà deux albums à son actif, sans véritable chanson identitaire (mis à part le petit "Ça me vexe"), Mademoiselle K poursuit son chemin, en dehors des sentiers battus, ce qu'on ne peut définitivement pas lui reprocher. La rockeuse est de retour en bacs avec un déjà troisième opus, "Jouer dehors". «Je sais que je touche la corde sensible, je chante haut ce que je me dis tout bas» clame-t-elle. Cinq ans après l’album "Ça me vexe", instantané d’une société mondaine et verrouillée ("Ça me vexe") en forme d’autoportrait ("Jalouse"), trois ans après "Jamais la paix", album collectif de gimmick ("Grave"), phrase mantra («Je nique le vent et je pisse debout», "Enjoliveur") et "Maman XY", une chanson sur l’identité, et deux ans après un live témoin des concerts qu’elle donne avec son groupe de trois musiciens, Mademoiselle K revient. Elle a toujours sa tête de Pat Benatar. Mais elle se la prend moins. Après son premier album, elle s’est retrouvée strassée, stressée. Son marchand de fruits et légumes l’apostrophait pour la jouer photo-souvenir avec la vedette locale. Elle est devenue parano. Elle s’est recentrée sur l’essentiel, les compos, à se faire seule les questions et les réponses, avec ses jouets. Elle a ressorti sa guitare, son piano, posé des patterns de batterie. Durant un an et demi, elle a écrit, retouché, biffé, réécrit jusqu’à ce que chaque couplet valide l’intention première, phrases en vison doublé. Un an et demi, ce n’est jamais trop long : Mademoiselle K écrit binaire comme il faut pour réinventer le rock à la française. Avec cela, l'artiste propose actuellement sur YouTube, un calendrier spécial menant jusqu'à la parution de son disque, avec chaque jour, une case à cliquer.

Visionnez le clip de Mademoiselle K, "Jouer dehors" :


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Melissmell - "Ecoute s'il pleut"

Avec Melissmell et son titre "Aux armes", la contestation a trouvé sa voix ! Tantôt écorchée, tantôt enfantine, la voix de Melissmell vous parcourt l’échine tel un frisson de lucidité. Les auditeurs de France Inter ont pu découvrir cet été avec le titre "Le mouton" cette artiste intense au timbre roquailleux, inoubliable, et qui vous tire les larmes. Quelque part entre ritournelle et chanson réaliste, entre hymne électrique et passion pour les mots/maux, la musique de Melissmell s’impose comme une évidence. «Ma mère me racontait que je savais chanter avant de parler» déclare-t-elle. Qu’importent alors les détours qui font à eux seuls la valeur du but. Entre 15 et 20 ans, elle tâte du graphisme, de la peinture et de la vente pour pouvoir faire ses disques elle-même, réaliser ses décors de scène et assurer sa promotion. Ainsi armée, elle se rend en solitaire à Lille, puis à Paris pour chercher des musiciens. Elle vit en faisant la manche, dort avec les exclus et continue à emmagasiner les expériences. «Dans la rue, il y a des rencontres qui t’apprennent beaucoup de choses». Elle est partout où elle peut chanter envers et contre tout, que ce soit aux terrasses des cafés ou dans les squats d'artistes. Longtemps femme aux semelles de vent, elle se fixe à Strasbourg où elle trouve sa famille musicale avec Stefano Bonacci à la guitare et Thomas Nicol, longtemps complice d'Aldebert, au violoncelle. Avec eux, elle fait entendre sa différence. Concerts, festivals, première partie de la tournée de Pep's en 2009, la voici de retour après avoir participé au festival "Alors Chante !" de Montauban, afin de recevoir le deuxième Prix du public. En avril 2010, avec Stefano et Thomas, Melissmell s'enferme au studio Davout pour deux mois. Aux manettes, Laurent Jaïs (Manu Chao, Brigitte Fontaine…) se charge de la réalisation de son album - faisant suite à l'EP "Aux armes". Côté textes, Mel pioche dans son répertoire, réécrit, compose, ajoutant à sa rage une dose de légèreté, car «par la colère, on ne fait rien passer. Avec de l'ironie par contre… C'est Brel qui me l'a appris». Côté musique, un quatuor à cordes s'adjoint au trio, Thomas en signe les arrangements. Le groupe s'étoffe également avec Hugo Cechosz (Grande Sophie, Eiffel…) à la basse, Philippe Entressangle (Etienne Daho, JP Nataf…) à la batterie et Matu (Indochine, Frères Misères…) au piano, Seb Martel (le guitariste de -M-) est passé mettre quelques riffs sur un titre ("Les enfants de la crise"). Ensemble, ils composent le portrait contrasté d'une femme de ce début de XXIème siècle, entre engagement sincère et sensibilité, lucidité et romantisme, tendresse et violence des passions.

Visionnez le clip de Melissmell, "Aux armes" :


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B.O du spectacle musical - "Il était une fois Joe Dassin"

Mis en scène par Christophe Barratier, le spectacle hommage en chansons "Il était une fois Joe Dassin", est assuré par une troupe de jeunes artistes. Cécilia Cara ("Roméo & Juliette", "Grease"), Joanna Lagrave ("Star Academy 8"), David Ban ("Grease"), Arnaud Léonard ("Le Roi Lion"), Edouard Thibaud ("Chance !", "Spamalo"), Chiara Di Bari ("Hair", Notre-Dame de Paris", "La petite sirène"), Florence Coste ("Aladin", "La petite sirène"), Richard Charest ("Notre Dame-de-Paris", "Rabbi Jacob"), et de nouveaux visages, Charlotte Berry ou Vincent Goursalo, entre autres, font en effet partie de cette aventure. Alternant des images de la troupe sur scène avec celles des préparatifs du spectacle, le premier clip extrait d'"Il était une fois Joe Dassin" est disponible. Pour ce single, la troupe reprend "Il était une fois nous deux", chanson interprétée initialement par Joe Dassin en 1976 sur l'album "Le Jardin du Luxembourg". À la fois simple, touchant et fédérateur, ce clip est à l’image de Joe Dassin. Il est d’ailleurs à noter que Julien Dassin, le fils de l’artiste, s’implique dans le projet et permet ainsi d’apporter une caution morale à celui-ci. Point commun avec Dalida, une autre icône de la chanson francophone, l’interprète de "L’été indien" a constitué un vaste répertoire de titres oscillant entre la joie, la gaieté et la nostalgie, voir une forme de mélancolie. Celles et ceux qui ont connu Joe Dassin à l’époque des grandes heures des émissions de variétés retrouveront ses chansons, les plus jeunes les découvriront pour la plupart mais tous les écouteront sous un nouveau jour, revisitées sans jamais être dénaturées. La mise en scène du spectacle sera fidèle à cette dualité, recréant l’univers du chanteur, entre spectaculaire et intimisme. La première représentation a eu lieu le 1er octobre dernier au Grand Rex de Paris, et le spectacle y est toujours à l'affiche. Après la résidence parisienne, la troupe partira sur les routes. Une tournée est en effet d'ores et déjà programmée à travers toute la France.

Découvrez le clip d'"Il était une fois nous deux" :


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Sorel - "S"

En mai dernier, Sorel a dévoilé digitalement son second album "S", porté en radios par le hit "La chanson des amants". Depuis, pas moins de deux singles se sont succédés, de "Sorry" à "Je me souviens", dont le chanteur a récemment proposé une nouvelle version du clip. Le disque, quant à lui, est édité en bacs cette semaine. Du jeune premier romantique, Sorel a l’allure svelte, les traits de beau gosse et le patronyme stendhalien. Un goût aussi pour l’exaltation et l’emprise sensuelle. Mais à 33 ans, le garçon sait aujourd’hui maîtriser la flamme de son inspiration et ciseler ses chansons avec maturité. Le parcours initiatique a été riche d’étapes avant de parvenir à "S", son deuxième album, déjà porté en radios par l'excellent premier single, "La chanson des amants", puis "Sorry" et "Je me souviens". Né enfant du rock, de parents bohèmes et trop vite séparés, Sorel a bourlingué dans plusieurs coins de France, avant de se poser à Lyon. Sur le tard, il se rapproche de la chanson française, de cet art de raconter des histoires touchantes avec des mots simples. Il admire Alain Souchon, Julien Clerc et Michel Polnareff, Yves Simon, Michel Delpech ou Philippe Chatel, remonte jusqu’à Charles Trenet et Maurice Chevalier. L'expérience de son premier album, "Fuyons maintenant" - porté par un hit-radio "Je veux du rêve" (Top 85 en 2006), l’a poussé vers plus de simplicité et d’élégance dans la mise en valeur de ses mélodies et d’un chant capable de frémir sur plusieurs octaves. Pour cela, ce citadin s’est retranché à la campagne, dans le havre de paix du studio de Francis Cabrel, à Astaffort.

Visionnez le clip de Sorel, "La chanson des amants" :


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... et aussi Joyce Jonathan (réédition collector avec quatre titres en mandarin), Pearl Jam, Social Distortion, White Lies, Try Ann, Viva And The Diva, Sixcoups MC, Missill, As The Stars Fall, My Little Cheap Dictaphone...