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Nicola Sirkis (Indochine) : après la Une sur Bertrand Cantat, il tacle les Inrocks

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Alors que le nouvel album d'Indochine cartonne, Nicola Sirkis vient d'évoquer la polémique de Bertrand Cantat en Une des Inrocks. "C'est une histoire extrêmement privée et très douloureuse" a-t-il déclaré, avant de tacler le magazine qui a "torpillé le rock français".
Crédits photo : Capture RFM
Nicola Sirkis, le leader d'Indochine, n'a pas sa langue dans la poche. Quitte à provoquer quelques polémiques. Comme lorsque l'artiste a trouvé « ignoble » la réouverture du Bataclan après les attentats de novembre 2015 où 89 personnes ont péri. « On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Ceux qui sont morts ne sont pas de la poussière. Je pense qu'on aurait dû faire comme au World Trade Center à New York, une sorte de sanctuaire, un lieu de recueillement, de fraternité où la musique passerait. Mais refaire des choses comme si on faisait table rase du passé, ça me touche, je ne l'entendais pas comme ça » a-t-il confié, avant de déclencher de vives réactions. Récemment, celui qui cartonne avec l'album "13" avec le titre "La vie est belle" s'en était pris aux critiques : « Quand on me fait passer pour un dictateur, je ne comprends pas. Si un chef d'entreprise s'occupe mal de sa boîte, elle coule. Donc oui, j'entends que je casse les couilles des gens. Mais de ceux qui travaillent mal ».

"Il y a un problème de décence"


Désormais, Nicola Sirkis a été interrogé sur RFM sur la Une polémique de Bertrand Cantat dans les Inrocks. « Nous n'avons jamais fait la Une des Inrocks et j'espère ne jamais la faire ! Pas parce qu'ils ont mis en couverture Bertrand Cantat. Je trouve que ce journal a torpillé le rock français en général par son snobisme » a lancé l'artiste, préférant peser ses mots pour évoquer le drame qui a coûté la vie à Marie Trintignant. « Bertrand Cantat, c'est un autre dossier. C'est compliqué (...) Ce qu'il s'est passé, c'est une histoire extrêmement privée et très douloureuse » a déclaré Nicola Sirkis, avant de se remémorer un souvenir : « En 1986, on avait fait passé Noir Désir en première partie, avec les Innocents, et tout de suite j'avais remarqué dans ce groupe-là qu'il y avait un truc qui n'allait pas, il n'y avait pas une sorte de convivialité ; Après, ça n'a rien à voir avec la musique ».

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D'ailleurs, entre artistes, Nicola Sirkis a avoué que l'histoire était difficile à aborder : « Quand on discute entre musiciens : "Mais c'est normal il est musicien". D'un autre côté, le problème c'est que... quand un boulanger qui a tué sa femme continue à faire du pain, il ne se fait pas applaudir par ses clients. Donc là il y a problème de décence ». Ensuite, l'interprète de "J'ai demandé à la lune" a continué de ne pas être tendre avec les Inrocks : « Ce journal, il représente 30.000 lecteurs. Il faut arrêter... ». Le message est passé.

Plus d'infos sur leur site internet officiel d'Indochine et leur page Facebook.
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