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mardi 28 juin 2022 12:58
Droit à l'avortement : le chanteur de Green Day "renonce" à la nationalité américaine
En plein concert à Londres, Billie Joe Armstrong, le leader de Green Day, a annoncé qu'il renonçait à la nationalité américaine. Une décision prise en réaction à l'abrogation du droit à l'avortement aux Etats-Unis, qui a choqué des millions de personnes dans le monde. "J'emmerde l'Amérique" a-t-il lancé. Regardez la vidéo !
Crédits photo : Abaca
« Don't wanna be an American idiot » chantait-il en 2005. Et ces paroles semblent aussi vraies dans sa bouche aujourd'hui. Lors d'un concert au London Stadium ce vendredi 24 juin, Billie Joe Armstrong a annoncé en plein show qu'il renonçait à la nationalité américaine. Une décision radicale prise suite à l'abrogation du droit à l'avortement aux Etats-Unis, qui a suscité une vague de choc et d'indignation dans le monde entier et notamment du côté des stars de la musique. Si de nombreux artistes présents au festival Glastonbury ont incité la foule à dire « Fuck » à la Cour suprême américaine, le chanteur de Green Day a donc poussé plus loin sa contestation. « J'emmerde l'Amérique. Je renonce à ma putain de nationalité, je vais venir ici » a lancé Billie Joe Armstrong, largement applaudi par le public anglais, indiquant donc qu'il souhaitait prendre la nationalité britannique. Pour lui, « il y a juste trop de conneries dans le monde pour retourner dans ce misérable pays ». Le player Dailymotion est en train de se charger... "Je ne rigole pas !"Et le chanteur de Green Day assure que ce ne sont pas des paroles en l'air : « Oh, je ne rigole pas. Vous allez entendre beaucoup parler de moi dans les prochains jours ». Une déclaration qui fait beaucoup parler depuis quelques jours, d'autant que ce n'est pas la première fois que Green Day prend la parole sur des sujets sociaux. Il y a quelques mois, le groupe californien a été l'un des premiers à annuler son concert en Russie après l'éclatement de la guerre en Ukraine. « Nous sommes conscients que ce n'est pas le moment pour des concerts de rock en stade, c'est plus gros que ça. Mais nous savons que le rock est éternel et nous sommes sûrs que nous pourrons revenir à l'avenir. Prenez soin de vous » expliquaient les trois rockeurs derrière le tube "Boulevard of Broken Dreams".
Green Day n'a pas été le seul à réagir avec virulence à cette décision de la Cour suprême américaine. Alors qu'une dizaine des états a déjà rendu l'avortement illégal suite à cette abrogation, Pink est notamment montée au créneau. Sur son compte Twitter, la chanteuse de "What About Us" demande à ses fans en accord avec la décision judiciaire de ne plus écouter sa musique : « Soyons clair. Si vous pensez que le gouvernement a sa place dans l'utérus d'une femme, les affaires ou le mariage d'une personne homosexuelle ou que le racisme est acceptable, alors veuillez s'il vous plait, au nom de votre seigneur, ne plus jamais écouter ma musique. Et aussi, allez vous faire foutre. C'est bon ? ». Le message est passé !
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