Gala

Crédits photo : Instagram / Louise Desnos
Tout le monde se souvient de Gala ! En 1996, la voix de la chanteuse italienne tournait en boucle sur les ondes avec "Freed From Desire", devenu un hymne culte représentatif de l'eurodance 90's. Un raz-de-marée qui lui a permis de se classer numéro un en France durant 13 semaines, s'écoulant alors à plus d'un million d'exemplaires. Le hit cartonne aussi dans le reste de l'Europe, comme au Royaume-Uni ou en Italie. Si Gala reste associée à ce tube, qui a eu droit à une seconde jeunesse grâce au DJ Drenchill qui a signé un remix à succès en Pologne en 2018, l'artiste, aujourd'hui âgée de 45 ans, n'a jamais cessé de sortir de nouveaux singles après son immense carton. Après "Let a Boy Cry" et "Come into My Life", parus dans la foulée de "Freed From Desire" et extraits de son premier album, Gala a proposé le disque "Tough Love" en 2009 et a multiplié les titres ces dernières années comme "Lose Yourself in Me" ou "Start It Over".

Un retour tout en douceur pour Gala

Désormais, Gala revient avec un nouveau morceau, "Parallel Lines", écrit avec l'artiste américain Jesse Ruben il y a quelques années à Brooklyn. « "Parallel Lines" raconte l'histoire d'un couple qui s'éloigne tout en vivant sous le même toit. Bien que liés par un amour profond, les circonstances de la vie ont eu un impact négatif sur leur relation. Comme avec cette pandémie, des crises inattendues peuvent mettre à rude épreuve nos relations les plus chères. Je voulais sortir cette chanson à ce moment-là pour toucher toutes ces personnes qui vivent des défis similaires » explique la chanteuse dans une note d'intention. « Do you stay just because you're scared ? / Do I fake a love that it isn't there ? / You're always with me but never really mine » se désole Gala sur ce titre dépouillé aux sonorités folk, loin de ses premiers succès.

Regardez le clip "Parallel Lines" de Gala :




Pour le clip animé de "Parallel Lines", qui retranscrit l'éloignement du couple, Gala a fait confiance à Nina Paley, une artiste et activiste américaine qui a notamment créé le film "Sita Sings the Blues", qui a déjà remporté plus de 35 prix à l'international. « J'ai été touchée par l'esthétisme, l'humour, la sensibilité et l'approche féministe de Nina Paley » explique la chanteuse qui lui a envoyé sa chanson avec une lettre qui expliquait son histoire : « Elle m'a répondu qu'elle n'acceptait jamais ce genre de demandes mais elle a trouvé ma chanson magnifique ».