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Moment primordial dans la campagne présidentielle américaine. La convention du parti démocrate se déroule actuellement à Chicago, où Kamala Harris devrait être officiellement confirmée comme candidate pour les élections, afin de remplacer Joe Biden, qui a jeté l'éponge en raison de son âge avancé, et faire face à Donald Trump. La soirée du mercredi 21 août était placée sous le signe de la musique puisque John Legend et la batteuse Sheila E. ont repris "Let's Go Crazy" de Prince sur scène tandis que Stevie Wonder a interprété son classique "Higher Ground". « Nous devons continuer d'avancer pour espérer devenir un peuple uni, digne des États-Unis. Et ainsi nous atteindrons les cieux » a lancé le mythique musicien américain, déjà fidèle soutien de Barack Obama. La soirée a aussi été marquée par la présence du rappeur Lil Jon, qui a joué le morceau "Turn Down For What" partagé avec DJ Snake, premier succès du désormais ultra célèbre platiniste français.

"De quelque nature que ce soit"

Sauf que ce passage n'a pas plu au principal intéressé. Sur les réseaux sociaux, DJ Snake s'insurge contre l'utilisation non autorisée de sa chanson. « Je n'ai pas autorisé et n'autorise toujours pas l'utilisation de ma musique lors d'un événement politique de quelque nature que ce soit » écrit-il en partageant une vidéo de la soirée démocrate. Un coup de gueule qui peut surprendre car si l'on est habitué à voir des artistes s'insurger face à la diffusion de leurs chansons lors des meetings de Donald Trump, d'Adele à Elton John en passant par R.E.M., Aerosmith les Rolling Stones mais aussi Céline Dion et Woodkid plus récemment, rares sont ceux qui s'emportent contre l'aile démocrate américaine.

I did not and do not allow the use of my music to be played at a political event of any kind. https://t.co/whYGssqrjJ

— DJ SNAKE (@djsnake) August 21, 2024

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Il faut rappelé que ces derniers mois, l'auteur des tubes "Loco Contigo" ou "Taki Taki" a multiplié les prises de positions politiques. Ainsi, il a appelé à voter contre le Rassemblement national lors des législatives et à libérer la Palestine, notamment lors d'un concert au festival belge Les Ardentes. Il fait aussi partie des 230 artistes à avoir signé une tribune interpellant Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l'Etat de Palestine.