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Coldplay au Stade de France : un concert incandescent pour célébrer la vie

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Hier soir, Coldplay a offert le deuxième de ses trois shows parisiens dans un Stade de France, galvanisé par l'inépuisable énergie de Chris Martin. On y était, on vous raconte !
Crédits photo : Bestimage
En l'espace d'une décennie, Coldplay s'est imposé comme l'un des meilleurs groupes scéniques au monde. Il faut dire que la bande de Chris Martin enchaîne les tubes à une cadence infernale depuis "Viva La Vida", titre incontournable de l'année 2008 qui lui a permis d'acquérir une dimension plus grande, plus forte, plus universelle à chaque nouvel album. Le dernier en date, le bien-nommé "A Head Full of Dreams" (littéralement « Une tête pleine de rêves »), a fait trembler les charts de la planète et confirmé, malgré ses faiblesses, que le message fraternel de Coldplay transcende populations et générations. Le concert offert hier soir au Stade de France - le deuxième des trois show programmés à Paris - en était la preuve flagrante.

L'aura d'un Super Bowl


Passé une mise en jambe signée Tove Lo (qui a, comme le veut la coutume, montré ses seins), le groupe a pris d'assaut l'antre de Saint-Denis avec l'objectif numéro un d'en mettre plein la vue à chacun de ses 80.000 fans. C'est la vraie force de Coldplay : réussir à transformer chaque concert en l'équivalent d'un Super Bowl. Pour y parvenir, le quatuor mise tout sur la démesure. Avec son éternel sourire, Chris Martin nous fait croire que rien n'est impossible, que « Paris est la plus belle ville du monde », qu'il faut croire en ses rêves les plus fous, qu'il n'a jamais vu de meilleur public de sa vie (sauf peut-être Bruxelles, Munich ou Milan, qu'il visitait le mois dernier ?), que la paix n'est pas un vain mot et que l'amour triomphera de tout.

VIDÉO - Coldplay : un fan grimpe sur scène et joue "Everglow" au piano

On n'est pas dupe, l'effet de surprise n'existe plus car c'était déjà la même rengaine il y a 5 ans pour le "Mylo Xyloto Tour"... mais ça fonctionne. Merveilleusement bien. Car Coldplay imprime sa philosophie hédoniste à chaque fraction de seconde grâce à une mise en scène grandiose. Effets de lumière, ballons gonflables, constellations déclinées sur les écrans géants, visions kaléidoscopiques, feux d'artifice, jets de poudres virevoltant dans les airs : rien n'est trop beau pour faire vibrer la foule. Comment ne pas être ébloui lorsqu'un stade entier s'illumine aux couleurs de l'arc-en-ciel grâce à un bracelet électronique distribué à tous les spectateurs ? L'impression est si saisissante qu'on se laisse emporter, sans se poser de question, avec un plaisir inouï.



Opération séduction


Rompu à l'exercice, Coldplay sait aménager la setlist idéale, oscillant à la perfection entre nouvelles chansons ("Hymn for the Weekend", "Adventure of A Lifetime"...), classiques immanquables ("Yellow", "Paradise") et propositions acoustiques ("Trouble"). Chris Martin, en gourou impérial, déborde d'une vitalité insolente, semble émerveillé de tout et irradie d'un tel charme qu'il est impossible de lui résister quand, d'une voix penaude, il s'excuse d'être « un Anglais idiot qui ne sait pas parler français ». Avant de chanter dans la langue de Molière, avec une maladresse touchante, un hymne à la gloire de Paris. Le coeur des spectateurs, déjà conquis, chavire pour de bon !

Comme pour effacer la distance qui s'installe dans ces lieux gigantesques, Coldplay a la bonne idée d'alterner entre trois scènes : la principale, théâtre d'un déferlement d'énergie, une plateforme avancée pour jouer la carte de la proximité et une troisième petite et circulaire, qui vient captiver les spectateurs les plus éloignés. On retient notamment ce magnifique moment de communion sur "Everglow" ainsi que la chaleur d'un "Charlie Brown" où le public a été appelé à ne pas utiliser son téléphone pour vivre l'instant présent. Entre nous, ça fait un bien fou.

Setlist du concert de Coldplay le 16/07


A Head Full of Dreams
Yellow
Every Teardrop Is a Waterfall
The Scientist
God Put a Smile Upon Your Face
Paradise
Always in My Head
Magic
Everglow
Clocks
Midnight
Charlie Brown
Hymn for the Weekend
Fix You
Viva la Vida
Adventure of a Lifetime
Kaleidoscope
In My Place
Don't Panic
Trouble
Paris Song
Something Just Like This
A Sky Full of Stars
Up&Up
Retrouvez toute l'actualité de Coldplay sur son site officiel et sur son Facebook.
Ecoutez et/ou téléchargez l'album "A Head Full of Dreams" de Coldplay.

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