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Calogero en concert à Bercy pour le "Liberté Chérie Tour" : impérial !

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Hier soir à Paris, Calogero se produisait à guichets fermés à l'AccorHotels Arena pour le premier de ses deux concerts à Paris. Dans une ambiance survoltée, le chanteur a présenté son dernier album "Liberté chérie" avec une générosité sans faille. On y était, on vous raconte !
Crédits photo : Bestimage
Peu d'artistes peuvent se targuer de connaître un succès aussi constant que Calogero. Paru en août dernier, son septième album "Liberté chérie" a atteint la première place des ventes en France et s'est depuis écoulé à plus de 300.000 exemplaires, synonymes d'une triple certification de platine. Un triomphe qui se prolonge depuis cet hiver à travers une grande tournée des Zénith qui fait cette semaine escale à l'AccorHotels Arena de Paris pour deux dates. Forcément, le public a répondu présent et il régnait hier soir dans l'antre de Bercy une excitation aussi palpable que la chaleur étouffante - météo capricieuse oblige.

"Si vous saviez le bonheur que c'est de vous retrouver"


Dès 20h45, les lumières s'abaissent et Calogero apparaît au centre de la scène accompagné de sa fidèle basse et de quatre musiciens dont Elsa Gilles, multi-instrumentiste de talent qui a assuré quelques minutes plus tôt sa première partie. La fidélité : un mot que le chanteur prend très au sérieux, lui qui clamera tout au long du concert son amour à la foule intergénérationnelle massée devant lui, des étincelles plein les yeux. « Si vous saviez le bonheur que c'est de vous retrouver. C'est un rêve pour un artiste d'être ici » lance Calogero, parfaitement à son aise dans un lieu qu'il a si souvent foulé. Comme il le dit lui-même dans une chanson, l'on reste « fidèle à ses promesses, fidèle à sa jeunesse, aux souvenirs aussi ». Il sera d'ailleurs beaucoup question de nostalgie durant ce show mené tambour battant. Car les tubes d'hier n'ont pas pris une ride et il suffit de voir les spectateurs reprendre généreusement "En apesanteur", son premier grand succès solo, ou l'irrésistible "C'est dit"Mes amis, c'est vous ! ») pour s'en convaincre.



Regardant le passé pour mieux construire l'avenir, Calogero remonte le cadran sur le très personnel "Fondamental" avant de convier l'Histoire avec un grand H sur "Le vélo d'hiver". Devant des images d'archives, son interprétation, traversée par de magnifiques silences lourds de sens, a suspendu le temps. Littéralement. Ces frissons, beaux et rares, parcourent aussi l'échine des spectateurs lorsque Calogero s'installe seul devant son piano pour "Les Feux d'artifice", une chanson dont le texte foudroie le coeur et qui revêt une portée symbolique depuis l'attentat de Nice. Spontanément, des milliers de lumières jaillissent de la salle, offrant alors une splendide pluie d'étoiles. Ému, Calogero restera plusieurs secondes muet devant les longs applaudissement qui la concluront.

Un mot sur l'aspect visuel du concert. Très sommaire de prime abord, la scénographie prend tout son relief sur le bruit d'avion qui sonne le début de "Voler de nuit", troisième morceau du set. Des cubes de lumière surgissent du plafond pour former un mur d'écrans évolutifs, lequel adopte une couleur et une forme inédite pour chaque chanson, chaque ambiance. Innovant ! L'effet est particulièrement réussi sur les titres les plus énergique du répertoire de Calogero comme le joyeusement régressif "1987". Bercy sera l'espace d'une chanson transformé en arc-en-ciel !


Johnny et Passi en guests


Durant ce concert équilibré et maîtrisé, deux surprises de taille. Pour interpréter "Face à la mer", qui déferlait sur les ondes radio il y a 14 ans, Calogero convie nul autre que... le rappeur Passi, pour des retrouvailles au goût savoureux. Puis, lors du rappel, "Comment font-ils ?" laisse place à des arrangements très rock et inattendus qui jettent la confusion. Non, ce n'est pas un titre de Calogero... Les plus attentifs reconnaissent immédiatement les premières notes de "Gabrielle", le tube emblématique de Johnny Hallyday ! Un bel hommage ponctué par des "mourir d'amour enchaîné" hurlés à plein poumons, les bras croisés en l'air. Forcément épique, avec un enchaînement sur "Je joue de la musique". Au final, après deux heures survoltées, Calogero se sera montré tout aussi généreux que lors du lancement de sa tournée dans la petite salle de l'Européen. Que la foule se compose de 200 ou 20.000 personnes, le résultat reste le même : quelle bête de scène !



Setlist du concert


Liberté chérie
Suis-je assez clair
Voler de nuit
En apesanteur
Fondamental
Le vélo d'hiver
Le baiser sans prénom
Prendre racine
On se sait par coeur
Julie
1987
C'est dit
Un jour au mauvais endroit
Premier pas sous la lune
Les feux d'artifice
Aussi libre que moi
Face à la mer (avec Passi)
Yalla
Fidèle

Rappel :
Le portrait
Comment font-ils ?
Gabrielle (reprise de Johnny Hallyday)
Je joue de la musique
Pour en savoir plus, visitez calogero.fr et la page Facebook de Calogero.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie de Calogero sur Pure Charts

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