Ben L'Oncle Soul

Rien de bien surprenant pour Ben L'Oncle Soul, mais une recette toujours aussi efficace. C'est ce à quoi pourrait se résumer son tout nouveau clip fraichement paru, "Petite sœur". L'une des révélations de l'année 2010, grâce notamment aux excellentes ventes de son premier opus éponyme, dévoile aujourd'hui sa nouvelle vidéo pour faire suite à "Seven Nation Army" et "Soulman", qui tournent déjà depuis un bon moment sur nos écrans de télévision. En revanche, ce troisième extrait ne bénéficie pas d'autant d'égard sur les ondes. Gageons que le clip séduise davantage les programmateurs TV, ce qui pourrait bien être le cas car elles ont abondamment diffusé ses deux premières vidéos.

Découvrez le nouveau clip de Ben L'Oncle Soul, "Petite soeur" :


Ben l’Oncle Soul est donc bien plus qu’un soulman car sans être un Superman, le showman donne de lui-même sur scène. Très souvent dans l’énergie, le Tourangeau sait aussi se faire plus émouvant comme il se le permet entre autres sur "L’ombre d’un homme", notamment. La voix est très sûre, l’artiste communique avec son public et fait preuve d’une belle générosité lors de ses concerts, laissant ses choristes interpréter notamment "I Feel Good" du regretté James Brown. Les concerts passent très vite et ce voyage dans l’univers de ce performer enchante chaque fois littéralement le public, qui le nourrit d'applaudissements fournis discontinus et de rappels.

Benjamin Duterde aka Ben l'Oncle Soul, propose ainsi un véritable show dans la lignée de celles et ceux qui l’inspirent. Dans une forme de grande spontanéité, le concert est surtout rigoureux, les titres s’enchaînent avec fluidité, les chorégraphies façon Temptations sont souvent à l’honneur (et bien ficelées), et la complicité des protagonistes est évidente. Ben l’Oncle Soul ne manque pas de fougue et fait assurément partie des nouveaux “Messieurs 100 000 Volts” de la scène française - et nouvellement internationale. Comme le dit si bien l’artiste pour clore ses concerts : «Peace, Love and Soul, c’était Ben l’Oncle Soul !».