Alain Souchon

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Le 14 février dernier, Alain Souchon recevait l'amour de la profession en remportant le prix de l'Album de chansons pour "Âme fifties" aux Victoires de la Musique. Une reconnaissance venue graver dans le marbre le beau succès public de ce 15ème disque drôle, touchant, humaniste et engagé qui approche aujourd'hui des 200.000 ventes. Figure emblématique de la chanson française dont les chansons traversent les générations, Alain Souchon refuse pourtant ce statut acquis malgré lui. « Je me considère comme un chanteur très traditionnel, un couplet, un refrain. Jusqu'à ce que je rencontre Laurent Voulzy, je chantais des comptines un peu simples, "On s'aimait / On s'embrassait". Laurent m'a sorti de l'ornière. C'est la chance de ma vie. Parce que moi, en musiques, je ne suis pas très bon » estime l'artiste de 76 ans, qui dresse le bilan de sa carrière dans une longue interview accordée à Paris-Match à l'occasion de la sortie de la réédition de l'album "Âme fifties", agrémenté d'un titre inédit et de versions acoustiques de ses plus grands tubes. Une façon de brasser, en format débranché, cinq décennies de musique.

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Une réédition ensoleillée

« Les nouvelles chansons, je les interprète tous les soirs. En revanche, les anciennes, ça me fait plaisir de les retrouver. Et surtout que je me suis rendu compte que Laurent (Voulzy, ndlr), encore lui, était vraiment indispensable. C'est lui qui a fait la musique charmante de "Y a d'la rumba dans l'air", lui qui m'a poussé à écrire "Jamais content". On est fascinés par l'autre. Je sais aussi que je lui ai apporté beaucoup » analyse avec sa douceur légendaire Alain Souchon, ne tarissant pas d'éloges sur son célèbre acolyte qui sort, lui, la compilation "Florilège". Celui-ci n'espère d'ailleurs qu'une chose : repartir en tournée avec Laurent Voulzy ! « J'adorerais ! Je suis même prêt à lui donner de l'argent pour qu'on parte tous les deux avec juste nos guitares » assure-t-il avec humour.

En attendant de voir ce voeu se réaliser, Alain Souchon donne une vitrine à sa chanson inédite "Jaloux du soleil", confectionnée avec ses fils Pierre Souchon et Ours. L'histoire, sur une mélodie aux reflets reggae, d'un coup de foudre éclipsé par l'astre solaire... « Impression soleil levant / Un frisson à l'éveil du vent / Les heures tournant colorant / La cathédrale de Rouen / A Paris lui lèche l'étoile / Marrakech El Koutoubia » chante ici l'artiste, que l'on retrouve dans un musée où il fait la rencontre d'une femme prénommée Laura pour le clip plein de poésie qui accompagne le titre. Qui du soleil ou d'Alain Souchon aura les faveurs de la jolie demoiselle ? Le match des titans commence !

Découvrez "Jaloux du soleil", le nouveau clip d'Alain Souchon :