Téléphone

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Depuis hier soir, les médias s'agitent suite aux révélations faites par RTL au sujet d'un concert du groupe Téléphone, prêt à se reformer sous un autre nom. Un véritablement tremblement de terre pour les fervents admirateurs de Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka, la bassiste Corine Marienneau ayant refusé de participer à cette reformation. Ce show apparemment programmé au Point Éphémère de Paris le 11 septembre permettrait au groupe de célébrer ses 40 ans au rythme de ses plus gros tubes, alors que des rééditions et best-of feront leur apparition chez les disquaires le 20 novembre. Bonus et pistes inédites sont au programme.

Mais ce n'est pas tout ! Le label Parlophone annonce la sortie le 30 octobre d'un album tribute réunissant de nombreux artistes autour des chansons emblématiques de Téléphone. Baptisée "Ça, c'est vraiment nous", en référence au célèbre titre "Ça (C'est vraiment toi)" de 1982, la compilation sera dans un premier temps promue par le single "Un autre monde", interprété par Superbus, qui a d'ailleurs récemment rejoint l'écurie Warner après que son batteur a été limogé par Universal Music.

Olivia Ruiz, Gaëtan Roussel et Skip the Use réunis

D'autres noms sont déjà connus. Nos confrères du Parisien révèlent par ailleurs qu'Olivia Ruiz sera de la partie. La chanteuse a souhaité revisiter "Faits d'hiver", tandis que le nouveau venu Vianney s'est attaqué à "Un peu de ton amour". Peu habitué aux reprises, le groupe Skip the Use fera peut-être sensation sur "Ça (C'est vraiment toi)", tout comme Tété sur "Anna". Discret ces derniers mois, Christophe Maé refera surface avec "Cendrillon" et Raphaël, en pleine promotion de son nouvel album "Somnambules", chantera "Le jour s'est levé". Autre classique pour Gaëtan Roussel : "La bombe humaine". Enfin, et non des moindres, Zaz sortira son "Hygiaphone".

Celle-ci avait déjà participé à l'album tribute "Génération Goldman" (2012), rendant hommage à l'interprète de "Je te donne". La compil' "Ça (C'est vraiment toi)" s'inscrit en effet dans un contexte de multiplication des disques de reprises réalisés autour des répertoires de Renaud, Jean Ferrat, Jacques Dutronc ou encore Charles Aznavour.