Crédits photo : Abaca
Personne n'a pu oublier cette photographie. Publié sur le site TMZ, le cliché du visage tuméfié de Rihanna, après avoir été agressée par son petit ami Chris Brown suite à une dispute en février 2009, a fait le tour du monde. Choquant le grand public et largement relayée par les médias du monde entier, la photo est devenue un symbole de lutte contre la violence conjugale. Suite à cet incident tragique, la chanteuse a rebondi musicalement en s'inspirant de cette épreuve pour accoucher de "Rated R", un album très sombre porté par les singles "Russian Roulette" ou "Rude Boy". Mais la suite a été beaucoup plus difficile pour Chris Brown, qui a été la cible de vives attaques, même si Rihanna a souvent volé à son secours dans la presse.

En effet, à la surprise générale, Rihanna et Chris Brown se sont réconciliés et ont vécu une nouvelle histoire en 2012, créant à nouveau la polémique. « Il n'est pas le monstre que tout le monde pense. C'est une bonne personne. Il a un cœur fantastique » a-t-elle confié il y a un an, pour justifier leur idylle. Si les scénaristes de la série policière "New York Unité Spéciale" se sont inspirés de l'agression de Rihanna lors d'un épisode événement, la chanteuse a assuré avoir pardonné à son bourreau. « Si c'est une erreur, c'est mon erreur » a lâché l'interprète de "What Now", lasse des critiques. Aujourd'hui, leur romance polémique a pris fin, mais l'affaire de l'agression est revenue sur le devant de l'actualité cette semaine.

"La population doit être protégée des employés non professionnels"

En effet, lorsque la photographie du visage de Rihanna, déformé par les coups, a été divulguée à la presse en 2009, une enquête a été lancée afin de retrouver la personne à l'origine de la fuite de cette pièce, strictement confidentielle. L'officier Rebecca Reyes, de la police de Los Angeles, a été identifiée, et licenciée aussitôt, après dix ans de bons et loyaux services. Sauf que cette dernière n'a cessé de clamer son innocence et a demandé réparation auprès de la Cour Supérieure de Los Angeles. Cette semaine, le juge Luis A. Lavin a confirmé son licenciement : « Rebecca Reyes a participé à la fuite de la photographie montrant les blessures de mademoiselle Fenty ». Selon lui, « la population a le droit d'être protégée des employés non professionnels dont le comportement peut blesser les gens et engager la responsabilité du gouvernement ». L'avocat de Rebecca Reyes a reconnu que sa cliente a fait « une erreur singulière », mais a vanté son professionnalisme. En vain.