Arnaud Delbarre lâche la direction de l'Olympia

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Il n'y a pas que Les Guignols qui craignent Vincent Bolloré ! C'est ce que laisse penser La Voix du Nord dans un article publié le 2 juillet sur son site internet. L'arrivée à la tête de Vivendi de l'homme d'affaires « coïncide avec le départ d'Arnaud Delbarre », patron de l'Olympia depuis 14 ans.

C'est « la prise de contrôle du groupe Bolloré », et plus particulièrement la visite de son chef en personne avec le projet de « rediriger cette salle mythique vers la découverte des jeunes talents » qui auraient donc pousser Arnaud Delbarre à tirer sa révérence. « Il se posait des questions » depuis quelque temps rapportent nos confrères, se remémorant son hésitation lorsque Pascal Nègre, PDG d'Universal Music, lui avait demandé de prendre la direction de cette salle mythique en 2002, alors qu'il gérait le Zénith de Lille. « Quand je suis arrivé, il y avait deux cents spectacles par an, ça ronronnait. Aujourd’hui, c’est trois cents shows, et c'est très rentable » a-t-il déclaré, admettant que l'Olympia a peut-être « besoin de sang neuf » pour continuer d'exister.

Fils de chanteur et musicien

Fils du chanteur Raoul de Godewarselde et lui-même ancien bassiste du groupe de rock Stocks, Arnaud Delbarre a su tisser des liens avec les artistes qui ont foulé cette mythique scène parisienne. « Avant de monter sur scène, pour son dernier Olympia, il m’avait dit : "Tu sais, c’est fini". Il a fait un show magnifique » a-t-il révélé, citant Alain Bashung. Arnaud Delbarre a également vécu « des moments d'une forte intimité » avec Eddy Mitchell à Saint-Tropez et estime qu'il devait « forcément » se lier d'amitié avec Dany Boon. Avec son départ du boulevard des Capucines, c'est une nouvelle ère qui démarre pour l'Olympia.