Première Nuit de la Déprime réussie avec Amel Bent et Nolwenn Leroy !

Crédits photo : ABACA
C'est une première réussie pour Raphaël Mezrahi, qui s'était lancé comme défi de rassembler assez de spectateurs pour remplir la salle des Folies Bergères le 18 février, à l'occasion de sa première Nuit de la Déprime. Le concept, assez simple, était toutefois audacieux : « Il serait formidable et drôle, de réunir pour un moment unique sur un même plateau tous ceux qui nous ont fait pleurer (pour mieux nous consoler), non ! Alors, j’ai demandé à mes amis artistes de participer à cette soirée décalée élégante et quand même rigolote en guise de pied de nez à la morosité ambiante, en nous interprétant leur chansons les plus tristes et les plus émouvantes ! » annonçait fièrement Raphaël Mezrahi, jouant sur les mots pour évoquer nos maux.

Plusieurs artistes ont répondu présent à l'appel de l'humoriste, comme Nolwenn Leroy et Thomas Dutronc, Hugues Aufray qui a interprété "Stewball" et une reprise de "Mistral Gagnant" pour rendre hommage à Renaud, Salvatore Adamo a chanté "Tombe la Neige" et Alice Dona "Je suis malade". Michel Jonasz, Nicoletta, Erico Macias, Arielle Dombasle, Dani, Jean-Luc Lahaye, Christophe et Daniel Guichard sont venus interpréter leurs titres les plus tristes, devant un public conquis. Enfin, Amel Bent a ému avec une reprise personnelle de la chanson "Mourir sur scène" de Dalida, confirmant ses talents d'interprète.

Découvrez quelques images de la 1ère Nuit de la Déprime :



Pour ce concert, Raphaël Mezrahi avait également convié des personnalités du cinéma et du théâtre, et même d'autres davantage connues pour leur sens de l'humour, Sylvie Testud, François Morel et Mathilde Seigner, venus pour ponctuer la soirée en lisant des textes d’auteurs de leur choix. C'est mouchoir en poche qu'il fallait donc venir le 18 février, et même avec une ordonnance (prozac, lexomil, xanax…) afin de participer à un tirage au sort durant l’entracte pour gagner un aller simple pour Lourdes offert par la SNCF. Le hall des Folies Bergère accueillait « une sorte de musée vivant de la déprime avec toutes les personnalités les plus déprimées ». La soirée était sponsorisée par Kleenex. On remet çà ?