Les Français champions du streaming

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Selon le dernier rapport du SNEP, le Syndicat national de l'édition phonographique, les habitudes des Français évoluent vers une consommation plus importante de la musique numérique passant par le streaming. Ce mode d'écoute devient plus important en France que dans d'autres pays comme les Etats-Unis ou l'Angleterre, où le format numérique est pourtant mieux accepté.
Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Le SNEP vient de publier l'édition 2012 de son rapport annuel concernant l'Economie de la production musicale. L'occasion de revoir des chiffres déjà connus, comme la baisse encore importante des ventes de disques en France : les ventes physiques ont chuté de 11,5 % (‐ 53,7 millions d'euros). Les ventes numériques, elles, progressent de 25,7 % (+ 22,6 millions d'euros).

Dans ce bilan complet et détaillé qui englobe également tout ce qui concerne l'évolution du téléchargement illégal, les artistes qui vendent le plus et même les clips les plus diffusés à la télévision, on remarque également la forte progression des revenus associés au streaming en France, et l'écoute plus importante de la musique par ces plateformes. Payer un abonnement mensuel raisonnable pour écouter toute la musique que vous voulez, c'est ce que permettent les plateformes Deezer et Spotify pour ne citer qu'elles. Une alternative plutôt intéressante d'autant que l'écoute est possible n'importe où du moment qu'une connexion à Internet est établie.

Le streaming permet de freiner la chute des revenus liés à la crise du disque. C'est ce que l'on apprend dans cette étude. Si les parts de marché du numérique sont en hausse en France, c'est en très grande partie lié au succès du streaming, qui en représente désormais 40%. C'est plus qu'aux Etats-Unis, où le streaming représente seulement 12% de parts de marché du numérique, qu'au Japon, 15 %, et qu'au Royaume-Uni, 14%. Une progression qui va de pair avec l'envolée des abonnements sur Internet : + 197,9%. Elle n'aurait d'ailleurs sans doute jamais été possible si le streaming n'était pas financé par la publicité à hauteur de 50%, relève le site Musique Info.com, contre 8,3% à peine en 2010.

Ajoutons enfin que la hausse des revenus liés au streaming, à hauteur de 73,6%, compense en très grande part la baisse des revenus liés aux ventes physiques. Plus que le téléchargement apprend-on ! Le streaming, une affaire qui roule en France même si le service est encore en développement, ce qui pourrait d'une certaine manière entrer en corrélation avec l'article paru sur le site Business Insider le 25 juin, affirmant que la plateforme Spotify constituerait la deuxième source de revenus la plus importante pour les grandes maisons de disques.
Plus d’informations sur le site officiel du SNEP->http://www.disqueenfrance.com/fr/].

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