Catherine Ringer, avec sa Victoire sur la tête en coulisses. - Crédits photo : Pure Charts
19h30. Palais des Congrès, à Paris. Les sous-sols grouillent de monde. Ambiance bon enfant dans les coulisses de la 27ème cérémonie des Victoires de la musique. Attachés de presse, journalistes et artistes se croisent. Les loges sont ouvertes pour la plupart. On croise Mika, tout de vert vêtu et chaussures originales aux pieds qui nous parle de son prochain album et de la naissance de son tube "Elle me dit" nommé dans la catégorie "Chanson originale de l'année" (à lire lundi sur Pure Charts). Un peu plus loin, France Inter installe son studio éphémère dans lequel tous les artistes vont se succéder pendant la soirée. Peu d'artistes se promènent. Tous sont au maquillage ou se concentrent avant une cérémonie importante pour l'industrie du disque.
Vers 20h,
Laurent Voulzy est encore sur la scène du Palais des Congrès en train de répéter "Jeanne". C'est lui qui va ouvrir la cérémonie. Entouré de cordes et d'une chorale, le chanteur peaufine jusqu'au dernier moment sa prestation. 20h20, le public investit la salle. Les derniers tests lumières sont en cours. Vers 20h30, Alessandra Sublet est sur scène et répond aux questions de Marie Drucker en direct dans le journal de 20h aux côtés de Nolwenn Leroy, toutes les deux très sexy.
Avec quelques minutes de retard, l'animatrice lance la 27ème cérémonie. Joli générique, petit happening avec un guest : Antoine de Caunes. Le ton sera plus drôle et décontracté que d'habitude... En salle de presse, on soupire. Voulzy, Mika, Camille. Tout n'est pas très juste et cela manque de
Pep's comme début de cérémonie. La prestation d'Alessandra Sublet amuse en coulisses. Sa robe en choux fait rire. La tension commence à monter. Premier prix :
Jean-Louis Aubert repart avec la Victoire de la meilleure tournée de l'année. Très rapidement, le chanteur est en coulisses et parle longuement avec la presse. «
Je suis comme un enfant qui rapporterait ce prix à son papa », a-t-il déclaré en coulisses très ému, rappelant que son dernier album "Roc-Eclair" avait été déclenché par la mort de son père. Il se prête aussi au jeu de "Canal Street" (une webTV de Canal+) qui l'interview de manière décalée avec... une marionnette !
Entre les petits fours puis le champagne qui commence à être servi, on croise Alexandre Mahout et Barbara Bright. Le producteur et la directrice de production du clip "La Seine" de Matthieu Chedid et
Vanessa Paradis semblent un peu perdu. Ils assurent le service après-vente puisqu'aucun des deux artistes n'est présent. Stromaé vient nous saluer. Le chanteur belge a fait sensation avec "Arno", son compatriote en chantant "Putain Putain". «
Je suis super honoré d'être là, à nouveau, d'étirer autant ce disque sur deux années, c'est incroyable. Je commence à travailler sur mon nouvel album. Il arrivera fin 2012 ou début 2013 mais c'est pas facile. Faut remettre la machine en route. J'ai envie de faire un disque aussi électronique mais d'aller aussi vers la soul, la salsa, les musiques du monde à la Cesaria Evora, » nous confie-t-il dans un coin de la salle de presse. Peu d'artistes font le déplacement cette année. Seuls les gagnants sont là. On voit tout de même Nolwenn Leroy, sublime dans une longue robe blanche et pas mauvaise perdante, qui accepte de poser pour les photographes. Un peu plus loin, on s'agite. François Hollande vient d'arriver. Il est déjà plus de 23h quand il débarque avec son fils, sa compagne et Manuel Valls. Il restera très longuement dans le studio de France Inter. Echange tendu avec Frédéric Mitterrand qu'il croise. Il lui lance «
Je vais vous libérer après le 6 mai, vous en avez bien besoin ». Boutade ou tacle ?
On voit des artistes qu'on n'a pas l'habitude de voir aux Victoires.
Catherine Ringer est ovationnée en coulisses. Elle se promène dans les couloirs avec sa Victoire sur la tête. Emue, elle confie «
être vraiment très heureuse de compter encore pour vous, d'être utile ». Ses premiers remerciements sont allés à Fred Chichin «
qui m'a tellement aidé et appris de choses ». Hubert-Félix Thiéfaine se fait, lui, attendre. Son équipe sera très pressante avec la presse. Pas plus de cinq minutes par groupe. La promo, ça fatigue. La preuve, Sylvie Hoarau, l'une des deux
Brigitte s'est assise par terre dans le couloir ! Mika, lui, continue de causer avec tout le monde. Il échange une bise avec
Cur De Pirate et quelques mots en anglais. La cérémonie terminée, les journalistes bouclent leurs papiers. Les artistes se dirigent vers le bar VIP... Une autre fête commence. Izia commence déjà à s'éclater : «
Je suis sur le cul », lâche-t-elle.
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