Il y a eu 44.860 concerts en France en 2010 (rapport CNV)

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Si le marché de la musique en France a perdu la moitié de sa valeur entre 2003 et 2010, le marché des concerts ne cesse d'augmenter. Les artistes gagnent plus d'argent aujourd'hui en tournant plus longtemps qu'en vendant des disques. Logiquement, « le nombre total de représentations déclarées au CNV s’est accru de 6% en moyenne par an de 2005 à 2010, » souligne le Centre national de la chanson des variétés et du jazz dans son rapport "5 ans de spectacle musical en France".

Le centre a présenté ses derniers chiffres pour l'année 2010 le week-end dernier au Midem, à Cannes. « En 2010, la diffusion déclarée en France est de 44.860 représentations soit 20,4 millions de spectateurs pour les représentations payantes. », explique le CNV. Cela représente 611,3 millions d’euros de recettes. De bons chiffres qui devraient être meilleurs pour 2011 selon les premières estimations : 50 000 représentations pour 630 millions d’euros de recettes.

Les prix

« L’éventail des prix pratiqués est particulièrement large mais près du tiers des représentations sont proposées à un prix inférieur à 10 euros et 90% à moins de 30 euros tandis que 10% des représentations proposées à plus de 30 euros concentrent près de 50% de la fréquentation et plus de 70% de la billetterie », développe le Centre national. L'idée reçu selon laquelle les concerts sont chers est donc balayée puisque une grande majorité des concerts coûte moins de 30 euros. Cela s'explique peut-être par la taille des concerts… Les shows les moins chers sont ceux qui rassemblent le moins de personnes : « Les trois quarts des représentations ont une fréquentation inférieure à 400 entrées pour 20% de la fréquentation et 6% de la billetterie totale », lit-on dans le rapport.

« A l’opposé, les représentations qui rassemblent plus de 3000 spectateurs concentrent près de 60% du total de la billetterie pour 43% de la fréquentation et seulement 3% du nombre de représentations », poursuit le Centre.

Les genres musicaux

Ces bons chiffres « masquent de fortes disparités, par exemple par genre de spectacles proposés, du fait de leurs caractéristiques propres de production et de diffusion », s'alarme tout de même le Centre, chiffres à l'appui.

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