Festival Couvre Feu de Corsept : promesse tenue

Crédits photo : Jonathan Hamard / Pure Charts
Ce week-end, se tenait la 10ème édition du "Festival Couvre-Feu de Corsept", en Loire Atlantique. Pendant trois jours, Il y en a eu, comme d'accoutumée, pour tous les goûts : à tarifs raisonnables et dans une configuration originale, le public a pu partir à la découverte d'artistes à la popularité moindre, mais aussi fredonner des airs devenus célèbres. Pure Charts était vendredi soir au festival pour voir sur scène le collectif reggae parisien Danakil, la troupe espagnole de musique rock Fuel Fandango, le groupe Les Têtes Raides, les jazzy-rock Black Booster Ochestra, les punk des Suicidal Tendencies avant que DJ Zebra, annoncé en dernière minute suite à l'annulation de la prestation de DJ Missill, referme le show.

Si Les Têtes Raides ont capté l'attention durant plus d'une heure sur la scène principale (sous le chapiteau principal), ils ont fait le service minimum, n'ayant su séduire que leurs fans venus en masse, mais pas les plus curieux, vite ressortis. C'est Danakil qui a sans doute reçu le plus d'applaudissements ce vendredi 26 août. Un bateau gonflable est lancé dans le public, juste avant que la formation ne propose aux spectateurs de filmer la scène et leurs voisins. Les vidéos serviront au tournage de leur prochain clip. L'autre bonne surprise de cette soirée est la performance de Fuel Fandango. Le groupe espagnol a fait vibrer l'auditoire pendant près d'une heure. Sur un son rock parfois aux frontières de la musique électro, la chanteuse dévoile une voix rauque et puissante. On imaginait pas un tel organe lors de son entrée sur scène, camouflée derrière un éventail laissant tout juste paraître une silhouette fine.

Regardez le dernier clip de Fuel Fandango, "Talking" :


On a été déçu par la prestation de Black Booster Ochestra : une présentation alléchante sur le papier mais peut-être un cran en dessous des autres groupes présents lors de la soirée. On passe le concert Suicidal Tendencies, question de goût, avant de se décomposer devant la scène de DJ Zebra. Les premiers sons que l'on avait entendus auparavant nous avaient enchantés, mais la performance du DJ est loin d'avoir fait l'unanimité, d'autant que l'artiste se croyait en Vendée. Il devra revoir sa copie.

Quoi qu'il en soit, le public familial du "Festival Couvre-Feu" a sans nul doute passé un bon moment. Il y a fort à parier que l'association tirera un bilan positif de cette dixième édition.