Article mis à jour - mardi 15 novembre 2011 17:10

Le groupe Puggy prolonge sa tournée à l'Olympia le 17 novembre (màj)

Par Thierry CADET | Rédacteur
Le succès du groupe belge Puggy s'installe doucement, mais sûrement, en France. En effet, suite à la parution de son nouvel album "Something You Might Like", les comparses se sont produits à La Cigale, trois soirs au Bataclan, et poursuivront (à guichets fermés) le 17 novembre prochain, sur la scène de l'Olympia, à Paris.


Le groupe belge Puggy, composé de l'anglais Matthew Irons à la guitare et au chant, du français Romain Descampe à la basse et aux chœurs, et du suédois Egil "Ziggy" Franzen à la batterie et aux chœurs, a choisi "How I Needed You", en qualité de troisième single exploité, faisant suite à "I Do" et "When You Know". Il y a assurément quelque chose des Beatles, dans les mélodies de Puggy. Un second album, "Something You Might Like", qui tourne en boucle à la rédaction. Un disque énergique, intemporel, et truffés de tubes, quoique parfois un brin répétitif.

Visionnez Puggy live, "How I Needed You" sur le plateau de "Taratata" :


Par ailleurs, "Father And Son", un morceau servant à la B.O de "Largo Winch II", un film attendu en salles le 16 février prochain, est inclus à la récente réédition de l'opus de Puggy. Sons électroniques et guitares acoustiques s’entremêlent à nouveau pour un résultat des plus exaltants. Il faut dire que le groupe belge, composé du chanteur et guitariste anglais Mathew Irons, du bassiste français Romain Descampe, et du batteur suédois Egil Ziggy Franzen, nous ont habitués à des productions de qualité depuis leurs débuts en 2007.

Puggy s'est déjà produit en première partie des plus grands, de Smashing Pumpkins à Incubus, avec sa pop essentielle, dépouillée, mélodieuse et intimiste, sans disto, ni chichi. S’inscrivant dans la lignée d’artistes comme Ben Folds, Eels, ou même du regretté duo londonien Ben & Jason, vrai trésor caché de la pop anglaise des 90's, Puggy dévoile un “songwriting” érudit, cherche l’énergie sans les artifices, l’émotion dans le martellement acoustique du bois. Ici pas de guitare saturée, mais un piano baroque, une voix virevoltante et des formats imprévisibles comme chez Arcade Fire, pour au final un flacon aussi important que l’ivresse- démarche remarquable à l’heure de l’auto-tune, du gros rock qui tabasse et du lyrisme pompeux. Le trio affiche ainsi déjà une vraie maturité et un CV bien garni - cursus qui lui vaut d’être le premier groupe signé en France sur Casablanca, reprise du fameux label de Los Angeles qui publia dans les années 70 quelques disques de disco-pop mutante : Kiss, Diana Ross, Giorgio moroder, Parliament…

L'album, porté par la voix virevoltante de Matthew, et faisant le grand écart entre pop affectueuse ("How I Needed You") et rock tendu ("I Do"). Du piano emballé de "Teaser" au romantisme de "Not A Thing Left Alone" (présent uniquement sur l'actuel maxi), les belges tendent des perches pour encore mieux les retirer, allant là où personne ne les attend- et où tout le monde les adorera. A une époque morose où l’on dit des disques qu’ils ne se vendent plus, Puggy dispose de tout pour contredire les statistiques et conquérir les cœurs.

Par ailleurs, suite à un concert sold-out à La Cigale, puis un autre au Bataclan, la formation se produira de nouveau au sein de cette dernière salle, les 1er et 2 avril, et poursuivra sa tournée en France, pour un retour à la capitale, sur la scène de l'Olympia le 17 novembre prochain. Une date qui est complète, annonce la maison de disque du groupe.

Pour en savoir plus, visitez puggy.fr, ou le MySpace officiel.
Pour réserver vos places de concert, cliquez sur ce lien.
Pour écouter et/ou télécharger le nouveau single de Puggy, "When You Know", cliquez sur ce lien.
Visionnez le clip de Puggy, "I Do" (2010) :


Visionnez le clip de Puggy, "When You Know" (2010) :

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