"My Fair Lady" au Théâtre du Châtelet

Souvenez-vous du film "My Fair Lady" de Georges Cukor (1964), ce long métrage inspiré de la pièce "Pygmalion", de George Bernard Shaw (1914). Si de l’eau a coulé sous les ponts depuis, il n’en n’est pas moins que l’histoire d’Eliza Doolittle, cette une pauvre fleuriste qui se rend auprès du professeur Higgins pour recevoir des leçons de phonétique afin d'entrer dans le monde de la bourgeoisie, est encore d’actualité.

Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur Higgins, met au défi ce dernier d’apprendre les bonnes manières et la conduite des personnes de sa caste à Eliza afin de duper son entourage lors d'une réception qui se tient à l'ambassade de Transylvanie. En seulement quelques mois, Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui. Une suite de péripéties amène Eliza et monsieur Higgins à se séparer avant que cette dernière ne revienne finalement. Pour découvrir ces pirouettes rocambolesques, et même connaitre la suite de cette histoire intemporelle, ou tout simplement entendre de nouveau ces airs inoubliables adaptés par Frederick Loewe et Alan Jay Lerner, vous pouvez assister au nouveau spectacle mis en scène par Robert Carsen qui se joue actuellement au Théâtre du Châtelet. S’il reste encore des places, ne tardez pas car la dernière représentation aura lieu le 2 janvier.

Découvrez la Bande annonce de ce nouveau spectacle :


Avant d’être un film dont le rôle principal fut interprété par la talentueuse actrice Audrey Hepburn, "My Fair Lady" fut également une comédie musicale qui fut mise sur pied en 1956. Le spectacle de Robert Carsen se trouve à l’intersection entre ces deux œuvres d’époque puisque les clins d’œil, autant pour l’adaptation cinéma que pour la comédie musicale, sont nombreux. Eliza Doolittle est incarnée par deux actrices en alternance qui, si elles ne disposent pas de l’aura d’Audrey Hepburn en son temps, n’en sont pas moins qualifiée pour ce rôle où le caractère de cochon et le langage fleuri sont indispensables. C’est pendant un peu plus de deux heures que vous pourrez suivre cette histoire où la raison sociale pourrait bien être bafouée au profit de l’amour, le tout devant un décor signé Anthony Powell, créateur de ceux de la saga cinématographique "Indiana Jones".