Cynthia Brown propose son single "Mon utopie"

Par Thierry CADET | Rédacteur
Elle provient de la sixième saison de "Star Academy" et s'est inclinée face à Domy Fidanza et Cyril Cinélu, les deux finalistes. Mais Cynthia Brown est loin d'avoir perdu son temps depuis... Avec Youssou N'Dour, elle a enregistré son premier album à Dakar, et présente aujourd'hui son single "Mon utopie".
"Mon utopie (Sou Ma Sagnone)", au featuring du chanteur sénégalais Adama Diakhaté, sera le premier single de Cynthia Brown, dont voici le visuel. Signée chez Mercury/Universal, la belle métisse a travaillé deux années durant son premier album sous la houlette de Youssou N'Dour et enregistré le tout à Dakar.

«Cette chanson parle d'un monde où nos différences seraient notre chance, d'un monde tolérant, d'un monde où plus aucun enfant ne serait perdu. J'ai co-écris les paroles avec Calbo d'Ärsenik» précise la chanteuse révélée en 2006 par "Star Academy".

«Après l'émission, j'ai décidé de me battre pour réaliser ma carrière. Les portes ne se sont pas forcément ouvertes ! Mais il fallait plus des portes fermées pour me faire renoncer. Je suis allée voir Youssou N'Dour à Dakar, et nous avons tous les deux émis l'envie de travailler ensemble. C'est ainsi qu'il a réalisé mon premier album, dans son studio».

Un album authentique, marqué par les influences de chacun. L'Afrique dans toute sa grandeur musicale. Si le premier single, "Mon utopie (Sou Ma Sagnone)", est actuellement proposé aux radios françaises, l'opus devrait voir le jour en bacs fin 2008.

«C'est au Sénégal que je découvre tous ces nouveaux sons, ces nouveaux instruments. Ces nouvelles danses aussi. Le Mali viendra jusqu'à mes oreilles grâce à Salif Keita, entre autres. D'autre part, j'ai toujours aimé la musique orientale du Maghreb, d'Egypte ou du Liban. Partout où j'ai voyagé, j'ai écouté... Mes oreilles aiment les sons venus d'ailleurs ! Aujourd'hui je voue une vraie passion aux instruments de musique. J'aime les guitares électriques bien sales, bien saturées, les guitares folks douces comme la brise. J'aime les batteries bien lourdes. Et j'aime le sythar, le tampura, les tabla (instruments indiens), le xalam, le droma, le djembé, le tama, la kora (Sénégal), le didgeridoo (Australie), la derbouka... Mes origines, mes voyages, ma culture m'ont conduite vers une envie de mélange. Un mélange que j'inscris aujourd'hui dans ma propre musique».

Pour en savoir plus, visitez son MySpace officiel.

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