Lady Sovereign va débarquer en France

Certains lui trouvent une grosse tête à claques, d'autres l'idolâtrent, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que la jeune rappeuse ne laisse personne indifférent.
Depuis plusieurs mois, le coeur de l'Angleterre, son pays, bat au rythme du flow incisif de cette nouvelle Lady.

C'est en 2005 que JAY-Z la signe sur son prestigieux label Def-Jam, dont elle est la première artiste non-américaine. Si elle s'inscrit dans une veine très 80's (dans la lignée des trois pionnières, Salt'N'Pepa; souvenez-vous de "Let's Talk About Sex" il y a quinze ans...), elle n'a non plus rien à envier à la très respectée Missy Elliott. Tous les adeptes du rap s'accordent à dire que le flow de la demoiselle est particulièrement exceptionnel.

Lady Sovereign se revendique avant tout du "grime", scène musicale typiquement british et encore méconnue en dehors de ses terres. Ce genre, tout droit sorti des clubs underground de l'est londonien, s'inspire essenciellement du hip-hop et y ajoute des éléments "garage", fusion surprenante entre le "dance-hall" et la "jungle".

"Love Me Or Hate Me (Fuck You)" est le premier extrait de son album "Public Warning", sorti le 5 février en Angleterre. La pétaradante Lady Sovereign entame ce jours-ci une tournée dans son pays, mais aussi en Australie, et fera par ailleurs les premières parties de Gwen Stefani aux Etats-Unis, où sa renommée est croissante ! A suivre de près.