Madonna dans la tourmente

Un juge du Malawi a à nouveau reporté lundi sa décision sur la validité d'un recours déposé par un regroupement d'organisations malawites contre la procédure d'adoption d'un bébé engagée par la chanteuse Madonna.



Le juge Andrew Nyirenda a ajourné l'audience au 28 novembre, et a indiqué un fonctionnaire de la Haute cour de Lilongwe sous couvert de l'anonymat.



Un regroupement de 67 associations a déposé ce recours, arguant que les lois du Malawi n'autorisent pas l'adoption d'un enfant par un étranger.



David Banda, 14 mois, a rejoint Madonna le 17 octobre à Londres. La reine de la pop avait quitté quelques jours avant lui le Malawi, après avoir obtenu sa garde temporaire, provoquant une controverse dans ce pays où le nombre d'orphelins ne cesse de croître en raison de la pandémie du VIH-sida.



Le père du bébé a multiplié les déclarations contradictoires, prenant tour à tour le parti de Madonna et des organisations qui dénoncent la façon dont la procédure a été menée. De son côté, Madonna, qui estime que cette polémique ne fait que desservir la cause de l'adoption et des enfants en détresse en Afrique, a accusé les journalistes de manipuler le père de l'enfant.



La famille Banda est originaire d'un hameau du district de Mchinji, à environ 200 km de la capitale administrative Lilongwe. David avait été placé par son père, trop démuni, dans un orphelinat à la suite de la mort de sa mère, un mois après sa naissance.



On aurait quand même tendance à penser, que d'accord la chanteuse aurait bénéficié de faveurs administratives parce qu'elle s'appelle Madonna (comme Johnny en son temps avec la petite Jade), d'accord c'est injuste par rapport aux millions de familles qui attendent l'adoption d'un enfant, mais ne devrait-on pas pour une fois s'arrêter, en premier lieu, sur l'amour que ce petit David pourrait recevoir plus rapidement qu'un autre de sa future maman? Le débat reste ouvert.