C'est en 1992, en effectuant ses premiers sets dans une discothèque de la banlieue parisienne que Laurent est repéré par le directeur du Queen, qui lui propose une soirée hebdomadaire disco dans le club mythique des Champs Elysées. Laurent y mixera pendant 10 ans, animant jusqu'à trois nuits par semaine.
Après quelques années à enchaîner les remixes pour les autres, c'est le déclic : Laurent veut produire du son sous son nom : « La difficulté du remix, c'est qu'on est obligé de partir d'un morceau qui existe déjà, c'est une contrainte. On ne peut pas être créatif. » dit-il.
En 1995, « House Train », est N°1 des clubs, il est la première preuve tangible du talent de Laurent pour la production House, souvent teintée d'électro plus avant-gardiste. Mais le big bang de Laurent Wolf sera « Saxo », tube dancefloor qui triomphe sur les pistes de danse du monde entier et qui sera, avec « Calinda », le fleuron du premier album.
Anecdote amusante : ce n'est ni à Tokyo ni à New York que Laurent a senti pour la première fois l'impact de « Saxo » sur les clubbers, mais à... Caen, se souvient son label manager Christian Lester : « Le public a pété les plombs. On s'est regardé avec Laurent dans la cabine. On savait. »
En 2006, c'est l'heure de passer à la suite, toujours plus loin, toujours plus haut. Le résultat? "Hollyworld", un album ambitieux intégrant aussi bien des morceaux hors format (le surprenant « Quiet Time »), que des hits uptempos (« It's Too Late », « High Up ») et des curiosités, comme cet « Yume » aux accents japonais qui annonce un futur radieux et forcément international.
Fan de
Seal et de New Wave à l'ancienne (New Order, Depeche Mode), Laurent Wolf est désormais un incontournable de la scène club, et son récent hit avec le titre « Another Brick » prouve qu'il a le talent pour aller ailleurs, du milieu de la nuit vers la lumière du grand public.
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