Melissa Mars en interview

Melissa Mars a récemment publié son troisième album, "A la recherche de l'amour perdu", dont le single "Love Machine" en est le premier extrait. Elle a accordé une interview exclusive à Charts in France, et s'est portée volontaire pour être la Rédactrice en Chef du site le temps d'un week-end.
Charts in France (Thierry Cadet) : Bonjour Melissa, ton nouvel opus est en bacs, ta maison de disques m'a dit que tu étais très anxieuse à chaque sortie d'albums, l'es-tu toujours un mois après sa parution ?
Melissa Mars : Un mois après sa parution, ça va mieux.

Je pensais que le duo avec Pascal Obispo, "1980", qui a été un succès aurait drainé un nouveau public, plus populaire...
(sourire) On verra bien par la suite, un album a une longue vie. "Love Machine" passe en radio, le clip à la télé, je dois dire que je mise pas mal sur les concerts aussi, un univers dans lequel je suis pleinement dans mon élément.

Tu fais beaucoup de scène, je t'ai vu au Théâtre des Déchargeurs il y a deux ans, j'ai beaucoup aimé...
Merci. Beaucoup de gens ne connaissaient que mes disques et on été surpris de ce que ça pouvait donner en concert. J'aime la scène, en musique ou via la comédie aussi. Et concernant cette salle de théatre, Les Déchargeurs, elle est magique, il s'y passe quelque chose. Sais-tu que c'est dans cette salle qu'est née la légende de l'Alchimiste ? Nicolas Flamel, l'écrivain et libraire du XIV siècle en a imprégné les lieux de son âme.

"A la recherche de l'amour perdu" est donc ton troisième album, alors que tu n'as qu'un seul succès à ton actif, "Papa m'aime pas", et bien sûr ton duo avec Obispo...
Oui. Je suis assez chanceuse car mon label me fait confiance, croit en moi, et je dois dire que dans les circonstances actuelles du marché du disque, c'est une aubaine ! Jean-Philippe Allard, le patron de Polydor, me soutient comme une véritable artiste en développement et je ne l'en remercierai jamais assez. Il m'a toujours laissé carte blanche.

A défaut de tubes, tu as cependant un public fidèle, un public essentiellement gay qui te porte en égérie, comment réagis-tu ?
J'en suis la plus heureuse ! Il y a un vrai noyau dur de fans.

Tu sembles être très proche d'eux, via le Net et notamment MySpace...
Oui. J'aime beaucoup MySpace car on a accès au public en live. Et j'aime mettre régulièrement mes sites à jour. J'ai même créé un Webzine avec un de mes fans, Mick Bulle, qui est info-graphiste.

Souffres-tu, par contre, de cette image de lolita que le public a de toi ?
Non. Mais ça me gène par contre, car pour moi la seule et unique lolita, c'est le personnage de Nabokov. Cette espèce de femme enfant à laquelle personnellement je ne me compare pas.

Alizée a quitté Polydor pour RCA, la voix est donc libre !
Non parce qu'on ne se court-circuitait pas de toutes façons. Alizée a une carrière relativement différente de la mienne.

Tu définis toi même ce nouvel album comme la fin d'une trilogie, peux-tu nous en dire un peu plus ?
Oui, il y a eu "Et alors ?", "La Reine des abeilles" et maintenant "A la recherche de l'amour perdu" clos les aventures sentimentales de cette fille qui est en partie moi, en partie une autre.

Quel est ton titre préféré sur ce nouvel album ?
Je n'en ai pas de préféré, je les aime tous. Tout dépend du moment de la journée (sourire).

Parmi tes nouveaux musiciens, on retrouve Davy et Rob du groupe Pleymo, Keuj du groupe Watcha à la batterie, Marq du groupe Enhancer... comment les as-tu rencontrés ?
Rob, qui ne sera pas avec nous sur scène, je suis allé le solliciter par le Net par exemple (sourire); en fait je surfais sur le MySpace de Phoenix, puis de Rob, et là je suis tombé sur une petite vidéo sur laquelle il jouait exactement le son du clavier que je voulais entendre sur mes nouveaux morceaux. Je le lui ai dit, on s'est rencontré, et voilà ! Tu sais, la musique c'est souvent une histoire de rencontres.

Lara Fabian avec laquelle tu as enregistré un duo, "Les Homéricains", c'est une rencontre aussi ?
Oui, elle préparait son album "9", et elle a entendu mon single "And I Hate You". Elle m'a alors envoyé un email en me proposant le duo. Ca m'a touché, on s'est rencontré et je l'ai enregistré.

Et Pascal Obispo ? La légende raconte qu'il t'a téléphoné à 3h00 du matin !
Ce n'est pas une légende, c'est la vérité. Le téléphone a sonné, j'ai décroché, c'était Pascal Obispo qui me disait aimer ce que je faisais, me proposant le duo "1980". Incroyable, non ? (rires) J'aime les histoires riches comme ça, même si j'étais très étonnée quand même ! Depuis ce duo, on a créé ensemble de nouvelles chansons sur ce nouvel album : "Love Machine", le single, mais aussi "Métal Boy", "L'Être-Ange Mephisto" ou "Et si nous deux" qu’il chante avec moi.

Quelles sont exactement tes influences musicales Melissa, on est un peu perdu entre Lara Fabian, Pascal Obispo, Pleymo...
Tu oublies Nelly Furtado, Gwen Stefani, Madonna, Coldplay, Britney Spears, Marylin Manson... (rires) Je suis très éclectique dans mes goûts musicaux. Je m'enichis de beaucoup de choses.

Toi qui est une enfant des années 80, tu l'as d'ailleurs chanté, que penses-tu de ce revival 80's, de Teki Latex en passant par Lio ou les arrangements des derniers albums de Michal, Thierry Amiel, le prochain opus de Leslie, exclusivement composé de reprises... penses-tu en bénéficier ?
Il est vrai que ça sonne très 80 tout ça, mais ce sont mes influences aussi, et je n'ai rien calculé. C'est cyclique de toutes façons, on n'y peux rien. Bientôt les années 90 feront leur grand retour. On réinvente la musique avec les influences du passé, mais ça se vérifie aussi dans la mode, le cinéma ou la télévision d'ailleurs...

Revenons à la scène, tu seras le 10 décembre prochain sur celle de La Cigale à Paris, comment va s'articuler ce spectacle autour de tes trois albums ?
Il y aura évidemment une grande part du dernier, mais aussi d'anciens titres. Je dois dire que ça n'est pas encore pleinement défini, et puis il faut garder l'effet de surprise ! (sourire) J'étais aussi récemment à Meaux pour un joli festival féminin qui s'appelle "Musik'elles", et je serai en tournée à la fin de l'année.

Pour finir Melissa, papa ne t'aime-t-il toujours pas ?
(silence)

Melissa est à la recherche de l'amour perdu, mais est-elle amoureuse ?
(silence)

Merci Melissa, à bientôt !
(sourire) Merci beaucoup.

Pour découvrir la sélection d'articles de Melissa Mars en tant que Rédactrice en chef, cliquez ici.

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