NZH en interview

NZH (Natural Zion High), c'est l'histoire de sept artistes et musiciens qui ont derrière eux plus de dix ans d'expèriences sur la scène reggae et dancehall; ce sont aussi des mélodies efficaces et un premier single, "Princess", qui a toute la carrure du tube de l'été... Nous les avons rencontrés.
Charts in France (Thierry Cadet, rédacteur) : Salut les gars, d'où êtes-vous originaires ?
Miko : Nous avons tous grandi dans le 91 (ndlr : Essonne), et nous y vivons encore aujourd’hui.

Quelles sont vos influences musicales ?
Maïki : Nous sommes ouverts à tous les styles musicaux, mais nous avons tous la passion du Reggae Dancehall depuis notre plus jeune âge. Les artistes qui nous ont influencés le plus ces dernières années sont : Gentleman, Sizzla, Capleton, Papa Tank, Tairo et toute la scène Dancehall actuelle en général.

Comment, après dix ans d'expérience, en êtes-vous arrivés à signer chez M6 ?
Drick-C : L’envie de vivre de notre passion avant tout. Ça n’a pas été toujours facile, et de la formation de base il y a dix ans, seules deux personnes, Miko et Max, sont toujours là. Le groupe tel qu’il est actuellement avec Maïky et moi-même n’a que trois ans et durant ces trois années, nous avons tout fait pour nous donner les moyens d’être là où nous en sommes actuellement. Ensuite, il y aussi, en plus de l’envie, du travail et de l’acharnement. La petite étoile qui fait que tout va plus vite.
Maïki : Big up pour cela à Jimmy et à Serge Mazères, notre producteur, qui nous ont permis de rencontrer notre label Heben Music (Sony/Bmg) et qui, dans un travail commun, ont réussi à faire passer la « vibe » de notre album à M6 Interactions et de faire que nous soyons actuellement entrain de répondre a tes questions (sourire).

Pourquoi M6 ?
Max : Pourquoi pas !?
Nico : De la même manière que nous avons signé avec une maison de disques liée à une Major, mais qui je le précise reste un label indépendant, M6 est pour nous une chance supplémentaire dans notre développement artistique de toucher un maximum de gens dans un temps bien plus court que si nous avions du promouvoir notre album tout seuls !
Maïki : Quel groupe qui, comme nous, est sur la route depuis longtemps, n’a pas envie qu’un jour une chaîne musicale nationale lui propose de tourner un clip en Martinique et d’en faire, et on l’espère tous à fond, l’un des clips de l’été ? (sourire).
Bastien : L’autoproduction a été pour nous un plaisir, mais il arrive un moment où le besoin et l’envie de rendre ton groupe pro et vivre de ta passion t’amènent a vouloir rencontrer des gens capables de te donner les moyens de tes envies et de tes rêves profonds.
Max : Le professionnalisme, les compétences et la connaissance des ficelles de ce métier qu’à M6, comme notre label Heben Music, est une chance sans commune mesure pour nous.
Nico : Une spéciale dédicace donc a toute l’équipe de promotion de Caline chez M6 et à Katia.
Miko : Egalement à Helena, Antoine et Hervé chez Heben pour leur travail sur le terrain à nos côtés. Sans oublier Serge et Jimmy…

Et si demain vous vous retrouviez sur un gala avec Sebasto "La poule" et Charlotte aux Fraises (signés chez M6) ?
Miko : C’est une très bonne question, merci de nous l’avoir posée (sourire).
Maïki : Tout d’abord nous avons signé avec Heben et avons eu le bonheur qu’M6 ait eu l’envie de partager notre aventure autour de cet album.
Nico : Comme on te le disait plus haut, c’est une chance énorme pour des artistes comme nous. Mais avons une approche des choses qui fait que nous ne sommes pas prêt à tout et à tout prix. Mais M6 dès le début et lors de nos premières rencontres nous a mis à l’aise de ce côté-là. Ils savaient que nous étions déjà un groupe avec une identité, une couleur, une histoire, un univers et qui faisait des concerts avant cette rencontre. D’entendre de la part de la direction d’M6 qu’ils n’avaient pas envie de nous transformer ou de nous dénaturer était primordiale pour nous et si nous ne l’avions pas entendu nous n’aurions peut être pas accepté cette collaboration… sincèrement.

N'avez-vous pas peur d'être juste un one shot de l'été tels que le groupe Regg'lyss avec "Mets de l'huile" ou autres ?
Max : Nous sommes lucides et savons où nous mettons les pieds.
Bastien : Donc nous espérons que le grand public adhèrera comme tous les gens qui nous ont déjà vu en concert à notre « vibe » et à notre univers musical. C’est ce qui compte pour nous : partager notre musique avec le plus grand nombre. Je pense que c’est ce que souhaite chaque artiste dans quel que domaine que ce soit d’ailleurs.
Max : Après, encore une fois, on espère que la lumière sera sur nous le plus longtemps possible et notre souhait à tous est de pouvoir se revoir dans cinq ou dix ans.
Maïki : Nous nous donnons a fond pour cela tous les jours… mais qui aujourd’hui peut le pronostiquer ?
Drick-C : Nous sommes ce que nous sommes et d’avoir signé avec une grande major et de partager cette aventure avec M6 ne nous a pas changé et ne nous changera pas.
Bastien : La seule chose de sûre est que cette médiatisation va nous permettre de mettre en place une tournée pour les mois à venir et pour l’année 2008, de plus grande envergure.
Miko : C’est dans la rencontre avec un public que le NZH prend toute sa dimension.
Bastien : C’est le public qui fait un artiste pas une maison de disque...

Aviez-vous déjà autoproduits des albums au sein du groupe ?
Max : Oui, un il y a six ans. Il s’appelait « L’homme court » et s’est écoulé à 3000 exemplaires.
Miko : C’est un collector maintenant ! De temps en temps sur le forum du site du NZH (ndlr : www.nzh.fr), nous avons des demandes pour cet album.
Max : Ça fait toujours plaisir même si le son a vraiment évolué et si notre qualité de production n’a plus rien à voir !

Quelle est la différence fondamentale entre l'indépendance et la Major ?
Max : C’est un peu comme si tu nous demandais qu’elle est la différence majeure entre l’adolescence et les dix ans qui la suivent…
Miko : Etre indé a été super intéressant pour nous car cela nous a permis de faire des tas d’expériences, de rencontres ou de choix. Et cela sans pression. Jusqu'à autodistribuer nous-même notre premier album et faire tous les vendredi la tournée des Fnacs de Paris et d’Île de France avec nos cartons de disques sous le bras pour réaprovisionner les bacs ! (sourire)
Bastien : La Major amène plus d’engagements. Tout devient pro. Les finalités et les décisions sont plus importantes et ont plus de poids. Mais à côté de ça, encore une fois, elle te permet si tu es bien encadré et que tu as les pieds sur terre, d’aller plus loin dans tes envies artistiques et dans ton expérience professionnelle… de t’épanouir en fait.
Maïki : C’est ce qui compte pour nous.
Drick-C : Mais on sera plus à même de te répondre dans quelques temps… Là, on découvre !

Vous êtes un groupe de scène, quels souvenirs gardez-vous des différentes premières parties que vous avez effectuées ?
Drick-C : On a évidemment de bons souvenirs de toutes nos scènes ; mais certaines premières parties comme celle de Gentleman (ndlr : un rappeur allemand) ou de Tanya Stephens resteront des moments inoubliables dans notre carrière musicale et dans notre vie.

Quelle était la plus sympathique ?
Drick-C : La scène à La Laiterie de Strasbourg en première partie de Gentleman. Il nous a fait le plaisir de nous inviter sur scène pour chanter avec lui.

A quand une scène sur Paris ? Un show-case ?
Miko : L’album vient juste d’être fini et nous allons recommencer à travailler notre live.
Maïki : On espère pouvoir vous donner rendez-vous sur scène à Paris durant le mois de juin. Le Nouveau Casino, la Maroquinerie ou le Cabaret Sauvage seraient de beaux endroits pour un show case et vous faire découvrir notre live.
Bastien : Nous y travaillons et nous vous donnerons plus de détails et des dates précises très prochainement.

Quelles sont les messages que vous aimeriez faire passer à travers vos titres ?
Drick-C : L’album reflète ce que l’on vit tous les jours, ça va des problèmes de société qui nous dérangent (précarité, différences sociales, racisme…) à des thèmes plus festifs et ensoleillés…

Que peut-on vous souhaiter de mieux pour les dix ans à venir ?
Maïki : D’avoir la possibilité de répondre encore à tes questions ! (rires) Et évidemment de continuer les concerts. L’occasion pour nous de rencontrer, et de partager avec notre public.

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