Ilona Mitrecey en interview

Aujourd’hui, Ilona a 13 ans. Dans son nouvel album et à travers plusieurs titres comme « Le Tour du Monde », « L’éléphant blanc » ou « La vie est belle », la collégienne pose un regard innocent sur le monde des adultes qui l’entoure et s’interroge. Charts in France a rencontré cette jeune chanteuse, déjà très réfléchie et mature…
Charts in France : Tout d’abord, où en es-tu dans tes études à l’heure actuelle ?
Ilona Mitrecey : Je suis en classe de 4ème au collège, avec une spécialité européenne. C’est-à-dire que j’ai une heure de cours d’Anglais supplémentaire par semaine. En 2ème langue, j’ai choisi l’Espagnol.

CIF : Pas trop difficile de suivre le collège et ta carrière en même temps ?
IM : Non, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas si difficile que ça ! C’est assez facile de gérer, puisque pour le moment la promotion est assez légère. Bien sûr, si l’album fait un carton, il est possible que ça monte en puissance !

CIF : Es-tu bonne élève ?
IM : Globalement je pense être une assez bonne élève. J’aime bien l’Anglais et le Français.

CIF : Veux-tu faire de la chanson ton métier ?
IM : Non, pas du tout : je n’aimerai pas faire de la chanson mon métier ! Pour l’instant, je prends plutôt ça comme de l’amusement, pour le plaisir. Plus tard, j’aimerai beaucoup être écrivain ou réalisatrice.

CIF : Comment envisages-tu l’avenir, dans les 5 prochaines années ?
IM : Dans 5 ans, j’aurai 18 ans. A ce moment là, j’aurai récupéré l’argent gagné grâce aux disques et je serai probablement à l’autre bout de monde ! D’ici là, si le succès continue, je poursuivrai ma carrière pendant encore quelques années.

CIF : Ton personnage virtuel présent sur les pochettes et dans les clips (une poupée) évolue et grandit. Vas-tu faire évoluer ton style musical vers quelque chose de différent ?
IM : Déjà sur ce deuxième album, les styles musicaux sont plus variés, avec un peu de Pop et des titres plus personnels. Quant à l’évolution radicale de ma musique, je ne pense pas que je changerai pour abandonner la musique enfantine, même si je me suis posé plusieurs fois la question.

CIF : Que pensent tes parents de tout ce succès ?
IM : Mes parents essayent de freiner le « bolide », comme ils disent eux-même. Le collège reste prioritaire et ils ne souhaitent pas que je prenne la grosse tête, ce qui est tout à fait normal. De leur côté, ils s’occupent de gérer ma carrière en organisant les interviews, en gérant les relations avec la maison de disques etc…

CIF : Et toi, comment analyses-tu ce succès ?
IM : Tout a commencé avec le single « Un monde parfait », et c’était assez inattendu ! Les gens avaient probablement besoin d’écouter de la musique fraîche et innoncente ; quelques mois auparavant, c’était le Tsunami, la guerre en Irak… Tout est parti de là je pense, et le reste a suivi tout naturellement.

CIF : Parlons un peu de ton nouvel album. « Laissez-nous respirer » évoque le thème de l’écologie. Pourquoi avoir choisi ce thème en particulier ?
IM : C’est un thème qui me tient particulièrement à cœur. Le film « Le Jour d’Après » m’a beaucoup marqué et il a été l’élément déclencheur dans le choix de ce thème qu’est l’écologie.

CIF : Comment s’est déroulé l’enregistrement de cet album ?
IM : Nous l’avons enregistré en juillet 2006, dans un cadre de vacances, en Bretagne. C’était très cool : on travaillait le matin, et l’après-midi nous allions à la plage.

CIF : Quel est ton morceau préféré sur cet album ?
IM : Je les aime tous, mais mon morceau préféré est « Laissez-nous respirer ».

CIF : Quels sont tes artistes musicaux préférés ?
IM : C’est réellement l’opposé de ce que je chante ! (rires) J’écoute du rock et du hard-rock : Led Zeppelin, Nirvana ou encore The Rolling Stones.

Charts in France

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