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C'est un visage, une voix et un style que le public connait bien. Très bien même. Il faut dire que Nikos Aliagas officie dans notre petit écran depuis l'émission "Union Libre", animée par Christine Bravo dès 1998. Depuis, le professionnel a pris les commandes de la
"Star Academy",
"The Voice" et "The Voice Kids" ou encore les NRJ Music Awards, mais aussi "50 minutes inside", "La fureur", "La chanson de l'année" ou "La chanson secrète". Actuellement à la tête de la "Star Academy" sur TF1 pour une 12ème saison, Nikos Aliagas vient d'être élu deuxième animateur préféré des Français, derrière Faustine Bollaert. Une consécration pour celui qui vient d'être
parodié par Jérôme Commandeur ! «
D'une part, je suis très honoré et j'exprime ma gratitude auprès du public. Je félicite Faustine que je suis depuis ses premiers pas, avant même que je n'arrive à TF1. Elle était venue à Athènes m'interviewer à l'époque pour Télé 7 jours donc j'ai vu le chemin qu'elle a parcouru » confie-t-il auprès de
TV Mag, lui qui reste surpris par l'amour que lui témoigne le public.
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"Je ne me prends pas au sérieux"
«
Je suis toujours étonné parce que, quand on fait ce métier, on ne se rend pas bien compte du lien qu'on tisse avec les gens. Tu te dis qu'après toutes ces années, si ton travail intéresse les gens, c'est qu'on a construit, peut-être, une petite histoire » renchérit Nikos Aliagas, qui n'a jamais eu de plan de carrière : «
J'ai commencé à parler devant une caméra il y a 31 ans. À l'époque, j'étais présentateur du journal de TMC, je ne pensais pas que ça allait durer autant. Et je n'en avais pas l'ambition non plus ». Ayant comme modèles des piliers de la télévision comme Jacques Martin, Michel Drucker ou Jean-Pierre Foucault, l'animateur grec s'est imposé comme l'incontournable visage des divertissements de TF1. La recette de son succès ? «
Je pense déjà que je ne me prends pas au sérieux. Et que la maturité est de prendre la bonne distance. Sans minimiser l'exercice qui est de plus en plus difficile, tu fais juste une émission de télé » analyse Nikos Aliagas, citant son ami et parrain Florent Pagny, avec qui il a fait ses premiers pas à la "Star Academy" : «
Florent me disait qu'il fallait que ça ait l'air facile. Il y a un travail titanesque à accomplir en coulisses qui ne doit pas se voir à l'antenne. Avec le temps, tu n'animes plus mais tu accompagnes ».
Nikos Aliagas cite d'ailleurs "The Voice" comme «
la meilleure école » : «
Ce qui m'a appris la justesse, c'était d'être en coulisses au contact des proches des talents de "The Voice". C'est un baromètre exceptionnel. C'est un lien très fort et un miroir de la société. Un miroir de ceux qui regardent l'émission. Ils sont devant toi et ce sont eux qui vont t'aider à être juste ».