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Deux opérations à coeur ouvert en trois ans : on peut le dire, Michel Drucker a fait une belle frayeur au public. Début février,
l'animateur de 80 ans était transporté à l'hôpital pour subir une batterie d'examens après s'être senti au plus mal en pleine tournage. «
Avant de tourner un "Vivement dimanche" avec le chanteur Adamo, j'ai eu 38 de fièvre deux soirs d'affilée. Je ne pouvais pas planter l'équipe. Je me suis bourré de Doliprane pour masquer la fièvre et j'ai fait l'émission au radar. J'ai appelé un taxi juste après pour aller au service de cardiologie de l'hôpital Georges-Pompidou. J'ai su très vite que j'avais à nouveau une endocardite infectieuse de la valve mitrale. La même chose que la dernière fois ! » témoignage le présentateur emblématique du PAF dans un entretien au
Parisien. Ce qui lui est arrivé, «
un véritable coup de massue » dit-il, est «
rarissime » : «
Les médecins n'en revenaient pas. (...) J'ai vu défiler dans ma tête ce qui m'était arrivé en 2020 : l'opération, la réanimation, les soins intensifs et les mois de rééducation. Je me suis dit : cette fois, c'est cuit ! ».
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"Mon pronostic vital a été engagé"
Et Michel Drucker a effectivement
frôlé le pire. «
Je suis passé par tous les états. Cela va beaucoup mieux aujourd'hui mais j'ai eu des moments difficiles. Certaines nuits, j'étais tellement KO que je me disais que je ne referais jamais surface. J'étais une ombre, un fantôme. Je ne pouvais pas faire deux mètres à pied. Je ne mangeais plus. J'ai perdu 10 kg » atteste le célèbre animateur, qui le dit franco : «
Vu la gravité de ce que j'ai eu, je n'aurais jamais dû revoir un journaliste devant moi. Je reviens de loin ». Au bloc opératoire,
l'intervention pour changer sa valve a duré cinq heures. Michel Drucker en est ressorti très affaibli. «
Je pense que mon pronostic vital a été engagé. On ne me l'a pas dit mais je l'ai deviné. Mon frère Jacques, qui est médecin, m'a dit plus tard que je n'étais pas passé loin... À un moment, j'ai eu une baisse de tension et mon pouls est tombé à 30 pulsations. On a été obligé de me poser un pacemaker » détaille l'animateur, qui a même été annoncé mort sur les réseaux sociaux ! «
Dans mes délires, je me disais aussi que si je cassais ma pipe, je retrouverais mon frère Jean, Gainsbourg, Johnny, Cloclo et qu'on ferait une émission du tonnerre là-haut » sourit-il avec malice.
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"À l'hôpital, ils m'appellent Terminator !"
Gardant espoir, l'ami des stars s'est «
raccroché à la famille ». «
Je crois que j'ai hérité de mes parents un mental d'acier. Pour l'instant je suis guéri, et il n'y aura pas de "jamais deux sans trois" ! À l'hôpital, ils m'appellent l'extraterrestre, Terminator ou le Survivant » s'amuse à dire celui qui s'est élancé, depuis son retour à la maison, dans un véritable marathon pour regagner la forme, avec des séances quotidiennes de marche, de vélo d'appartement et de gymnastique. En ligne de mire ? La rentrée télévisuelle, la 60ème de sa carrière ! «
Je reste convaincu que quand on a la chance d'avoir pour métier une passion, il ne faut pas s'arrêter. (...) Pour moi, la vieillesse n'est pas un naufrage » affirme le présentateur de "Vivement dimanche", qui acte son retour dans l'émission : il faudra se brancher sur France 3 le 27 août prochain pour un nouveau numéro avec Michèle Bernier et Anne Roumanoff en invitées. Et l'animateur, qui se voit déjà aux JO de 2024, de conclure avec détermination : «
Après ce qui m'est arrivé, je pense que je vais vivre encore longtemps. Durer, il n'y a que ça de vrai ».