"Je me suis planté" : Nikos Aliagas explique pourquoi il arrête "50 minutes inside"

Crédits photo : Capture d'écran France 2
L'annonce a fait l'effet d'un électrochoc dans le milieu télévisuel : Nikos Aliagas arrête la présentation de "50 minutes inside". Après 16 ans de bons et loyaux services, l'emblématique animateur de TF1 préfère passer le relais, comme il l'explique à nos confrères de Puremédias : « Je me dis qu'il faut savoir passer la main et le faire quand je peux le faire. Je souhaite concentrer les enjeux de ma rentrée sur les samedis soirs. En plus de "The Voice" et la "Star Academy", il y a les "NRJ Music Awards", "La Chanson de l'année", etc. ». Alors que sa remplaçante a déjà été trouvée, Nikos Aliagas est revenu sur cette annonce. Invité samedi soir de l'émission "Quelle époque" sur France 2, le présentateur a confirmé que cette décision a été prise d'un commun accord avec TF1.

"Elle va me manquer cette émission"

« Cette année, j'ai eu déjà la "Star Ac", "The Voice"... C'est quand même beaucoup de préparation ! Être omniprésent à l'antenne, ça signifie aussi d'être physiquement là, et je me suis planté cette année » explique-t-il, avant de revenir sur la chute survenue lors d'un prime de "Star Academy" : « Je me suis fait très mal, je suis tombé de près de 2 mètres. Je me suis déchiré les adducteurs, les doigts de pieds... Mais je suis remonté sur scène et j'ai fini l'émission. Parce que c'était ma façon à moi de m'accrocher et d'oublier la douleur. Sauf qu'après, il a fallu faire toute la saison de "The Voice"... ». Cet accident a été comme un déclic pour le journaliste franco-grec : « Je me dis que c'est beaucoup de choses, qu'il faut pas être plus gourmand que ses envies. (...) Il faut savoir dire "Là j'ai fait ma part, maintenant je rentre". Ça sert à rien d'en faire trop, et plus ».

Ainsi, Nikos Aliagas préfère partir au bon moment, plutôt que de lasser les téléspectateurs : « Un matin, les gens qui sont là, qui viennent nous applaudir, un moment ils vont se réveiller, ils vont te voir une fois de trop, et ils vont te dire "Il me fatigue le Grec...". Je préfère me tromper maintenant où je suis libre, que plus tard quand je n'aurais plus le choix. Il faut savoir se mettre ses limites. Elle va me manquer cette émission, mais j'aurais plus de temps pour faire mes photos, aller plus au fond d'autres entretiens ». Quant à sa remplaçante Isabelle Ithurburu, fraîchement débarquée de Canal +, il reste confiant : « On n'a pas encore beaucoup parlé. On a échangé, je lui ai juste dit que ça allait super bien se passer ».