Vincent Lagaf : l'histoire incroyable derrière son tube "Bo le lavabo" (VIDEO)

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Alors qu'il revient sur son parcours fait de hauts et de bas dans son livre "Je m'appelais Franck", Vincent Lagaf a raconté dans l'émission "Quelle époque" comment il a galéré à faire financer son premier tube "Bo le lavabo" en 1990, qui a lancé sa carrière. Refus des banquiers, pari, énorme chèque... Regardez la séquence !
Crédits photo : Montage Purecharts
Vincent Lagaf' a marqué la télévision française avec ses émissions "Le Bigdil" ou "L'or à l'appel", mais il a aussi explosé tous les records dans les charts avec ses tubes "Bo le lavabo" ou "La Zoubida". Alors qu'il vient de sortir son autobiographie "Je m'appelais Franck", l'animateur aujourd'hui âgé de 63 ans s'est confié sur son parcours hors normes dans l'émission "Quelle époque" samedi soir sur France 2. Revenant sur ses débuts, il a visionné avec tendresse et humour ses premiers pas dans "La classe" à la fin des années 80, émission tremplin pour les humoristes. « Je n'avais aucun sens du ridicule donc je me permettais absolument tout. Je me foutais totalement de ce qu'on pouvait penser, puisque de toute façon là où je suis j'y suis arrivé tout seul, on m'a jamais ouvert la porte, on me l'a plus souvent mise dans la gueule » a-t-il raconté, avant de revenir sur l'histoire dingue derrière son tube "Bo le lavabo", qui s'est classé numéro un durant six semaines au Top 50 en 1990 et s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires.

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"Je suis le con du dîner"


« L'histoire du disque est rigolote » a lancé Christophe Dechavanne sur le plateau, révélant que les banquiers avaient refusé de financer "Bo le lavabo" : « "Avec une merde pareille, allez voir ailleurs" en gros ». Sans se faire prier, Vincent Lagaf' a expliqué comment il est tout de même parvenu à ses fins. « Il me fallait 40.000 francs pour faire la pochette, le disque, le pressage, l'imprimerie etc... Donc je vais au Crédit Lyonnais boulevard Victor Hugo, et je suis le con du dîner. J'explique au mec que je veux faire un disque. "Très bien, vous êtes musicien ?" "Non". "Et comment il s'appelle votre disque ?" "Le Lavabo". "Bougez pas, je reviens. René, viens voir ! Vas-y raconte devant mon copain" » s'est souvenu l'animateur et chanteur, qui peinait alors à faire décoller sa carrière. Après ce refus, il traverse la rue et se rend dans une autre banque, le Crédit Agricole. Et là le destin va basculer...



"Un énorme chèque"


« Je rencontre Jean-Claude Duc qui me dit : "Vous avez des garanties ?" "J'ai une Coccinelle dehors. C'est tout ce que j'ai. Sinon j'habite sur le canapé de ma grand-mère donc niveau garanties..." » a raconté Vincent Lagaf', encore stupéfait par cette histoire. Car le banquier le reconnait de l'émission "La classe", et va lui faire une proposition en or : « "Je peux pas vous prêter de l'argent car vous n'avez pas de garantie, mais je crois en votre projet, je vous prête moi 40.000 francs" ». Contre toute attente, "Bo le lavabo" est un immense carton ! Forcément, une amitié indéfectible est née entre les deux hommes. « Non seulement je l'ai remboursé, et il est devenu jusqu'à la fin de sa vie le mec qui s'occupait de mes affaires » a révélé Lagaf', révélant avoir gagné beaucoup d'argent avec ce tube : « Quand j'ai touché mon premier chèque, un énorme chèque, j'ai appelé la Sacem en disant : "Il n'y a pas une erreur ?" "Non c'est le cinquième de ce que vous allez toucher". Je viens de toucher le Loto et je n'ai pas joué ». Il n'a pas su s'empêcher de retourner au Crédit Lyonnais pour brandir le chèque sous le nez du banquier qui ne l'avait pas pris au sérieux !

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