Covid : la ministre de la Culture confiante pour les festivals malgré le rebond épidémique

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Les festivals peuvent enfin reprendre à 100%. Preuve en est avec deux événements de taille qui ont fait le plein en France, le week-end dernier : à Clisson, l'emblématique Hellfest a rassemblé 420.000 spectateurs pour son édition spéciale des 15 ans sur six jours, qui a accueilli Metallica, Scorpions, Guns N'Roses ou Nine Inch Nails. Du côté de la capitale, les 247.000 festivaliers de Solidays ont vibré au son d'Orelsan ou des Black Eyed Peas, soit le record absolu de fréquentation de l'histoire du festival. Et dans les prochaines semaines, les plus grandes stars françaises et internationales (Angèle, Clara Luciani, Muse, David Guetta, Imagine Dragons...) seront les têtes d'affiche des Eurockéennes de Belfort, des Vieilles Charrues ou de Lollapalooza Paris. Des événements qui retrouvent enfin leur public après deux ans de crise sanitaire. Seulement voilà, il se pourrait bien que la fête soit gâchée par le coronavirus. En effet, un rebond épidémique est observé en France depuis quelques jours. Vendredi dernier, on recensait 79.262 nouvelles contaminations au Covid-19, des chiffres en hausse de 56% par rapport à la semaine précédente.

"Les festivals vont se passer dans de bonnes conditions"

Une remontée inquiétante à l'heure des grandes vacances et donc des festivals. Pour la troisième année consécutive, certains d'entre eux seront-ils obligés d'annuler l'édition qui devait être celle du retour en grâce ? Rima Abdul-Malak tempère. Interrogée par l'AFP lors de sa venue au Hellfest, la nouvelle ministre de la Culture se veut confiante et assure ne pas vouloir « réduire les jauges » ou imposer des « contraintes » à des événements déjà sévèrement impactés par deux années blanches. « Il y a une reprise du Covid en ce moment, il faut être très vigilant, se laver les mains, reprendre les gestes barrière (...) se tester à chaque fois qu'on a un doute » a-t-elle indiqué. Mais la ministre du gouvernement d'Elisabeth Borne met en avant la vaccination pour étayer son propos : « Pour autant, on est vacciné en France, normalement on n'a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges. Les festivals de cet été vont, si tout se passe bien, se passer dans de bonnes conditions ».

Parlant de sous-variants « très contagieux mais moins violents en terme de symptômes », Rima Abdul-Malak incite les personnes les plus fragiles à « garder le masque et faire attention le plus possible ». Elle se dit aussi très « préoccupée » par le phénomène inquiétant des piqûres sauvages, qui a débuté dans les soirées et boites de nuit, avant de s'étendre à certains concerts et festivals. Mais pour elle, il s'agit plus d'un « phénomène de psychose (...) qu'un phénomène réel » : « Il y a quelques piqûres, ça existe, mais beaucoup moins que la psychose qui en est sortie ». Rima Abdul-Malak précise enfin qu'il n'y a « pas de substance dans ces piqûres quand elles sont trouvées, pas d'agression dans la foulée » : « Il semblerait, encore une fois, c'est au conditionnel car c'est très mystérieux, que ce soit parti d'un défi sur les réseaux sociaux ». « Ne cédons pas à la psychose » conclut-elle.