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La France respire un peu mieux. Alors que
la situation critique en Ukraine et le conflit avec le Russie occupent le devant de l'actualité, l'épidémie de Covid-19 baisse progressivement en intensité avec 57.700 nouveaux cas détectés sur les dernières 24 heures dans le pays, soit 9.100 contaminations en moins à J+7. Le calendrier de
levée des restrictions sur le territoire va donc s'alléger dans les semaines à venir, comme l'a annoncé Jean Castex lors du JT de 13 heures de TF1 ce jeudi. «
La situation s'améliore grâce à nos efforts collectifs et les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d'allègement des mesures » a indiqué le Premier ministre face à Jacques Legros, en annonçant la fin du port du masque obligatoire «
dans tous les lieux où il est encore en vigueur » à partir du 14 mars. Seule exception ? Les transports collectifs comme les bus, les métros, les avions, les trains ou les tramways, «
compte tenu de la promiscuité ». Dans les établissements médicaux également, comme les hôpitaux et les Ehpad, le port du masque restera requis.
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"Il fallait se conformer à ces règles du jeu"
De plus, cette même date entérinera la fin provisoire du controversé pass vaccinal «
partout où il s'applique ». La majorité des lieux publics, comme les bars, les restaurants, les universités, les musées mais aussi les salles de concerts, les cinémas, les théâtres, sont concernés par cet adoucissement des restrictions sanitaires. «
Il fallait se conformer à ces règles du jeu » a rappelé Jean Castex en soulignant le bon comportement des Français. Dans les établissements médicaux, comme les hôpitaux et les Ehpad, «
le pass sanitaire reste en vigueur, de même que l'obligation vaccinale ». Il faudra donc montrer un schéma vaccinal complet, un certification de rétablissement du Covid ou un test négatif (PCR ou antigénique) pour accéder à ces lieux.
Cette annonce marquera un véritable soulagement pour les établissements culturels, victimes d'un
effondrement des ventes de billets face à l'ensemble des restrictions imposées jusqu'alors. En janvier, les professionnels du secteur avaient signé
une tribune pour interpeller le gouvernement. «
Les mots de soutien et de compréhension ne peuvent plus suffire ! Malgré nos efforts, notre capacité d'adaptation, la résilience, le concert-test, la distanciation, rien ne suffit à éviter les stigmatisations. Et rien n'a changé » se désolaient-ils, en réclamant une visibilité sur le calendrier pour «
un accompagnement de long terme » afin d'inciter le public à consommer à nouveau des biens culturels.