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En ces temps difficiles, la solidarité n'est pas un vain mot. Initié en 2001 par la
Jeunesse Arménienne de France, l'événement Amnésie Internationale est de retour ce samedi 26 décembre avec un grand concert caritatif baptisé "Children Of Artsakh". Objectif ? Récolter des fonds en faveur des enfants d'Arménie touchés de plein fouet par la guerre survenue dans le Caucase, dans le but de les aider à retrouver un toit et des conditions de vie décentes, après avoir dû fuir l'Artsakh bombardé. Émus par cette tragédie, de nombreux artistes des quatre coins du monde s'associent à l'appel d'Amnésie Internationale pour cette soirée présentée par Ophélie Meunier qui sera diffusée en direct sur Facebook puis proposée en replay sur YouTube et 6Play. Se succéderont sur scène Patrick Fiori, Yael Naim, Yarol Poupaud, Gaël Faye et Guillaume Poncelet, Gilbert Montagné, Flo Delavega, Claire Keim, Stefi Celma, Sébastien Tellier, Cocoon, John Patitucci, Domi & JD Beck, Bedouine, Gérard Baste et DJ Pone, Natalia Doco, Ladaniva, Billet d'Humeur, Fixi, Vincent Ségal, Hussam Aliwat, Yadam mais aussi Nikos Aliagas, Adriana Karembeu, le mentaliste Viktor Vincent, le réalisateur canadien Atom Egoyan «
et bien d'autres encore ».
"La jeunesse a besoin d'un futur plein d'espoir"
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La jeunesse a dorénavant besoin d'un futur plein d'espoir, d'un avenir lumineux, afin d'éloigner de sa mémoire les jours bien trop sombres qu'elle vient de vivre » note la Jeunesse Arménienne de France dans un communiqué indiquant que les fonds récoltés durant le concert seront reversés au Fonds Arménien de France, à l'ONG américaine Children of Armenia, à la Jeunesse Arménienne de France et l'association Altitude 5165. Ils comptent sur vous ! Depuis près de 20 ans, Amnésie Internationale organise des événements sur le territoire français pour prendre part au travail de mémoire concernant les génocides de l'histoire moderne comme le destin tragique des Arméniens de l'Empire Ottoman, des Juifs et Tziganes de la Seconde Guerre mondiale, des Cambodgiens et des Tutsis du Rwanda. «
L'amnésie collective qui a frappé ce siècle est tachée du sang de ces victimes, de la souffrance des rescapés et des interrogations des générations futures. Comment construire l'avenir alors même que l'on ignore son passé, ou pire, qu'on le réécrit ? Le travail de mémoire est nécessaire pour lutter contre l'oubli, pour savoir qui nous sommes et surtout où nous allons » apprend-t-on sur le
site officiel.