Crédits photo : Bestimage
Hier soir, la France avait les yeux rivés sur la Tour Eiffel. Si le secteur était fermé au public, afin de limiter les attroupements en cette période de pandémie de Covid-19, des centaines et centaines de Parisiens se sont rués sur les ponts de la capitale pour admirer le célèbre
feu d'artifice du 14 juillet tiré depuis la Tour Eiffel. Juste avant, France 2 proposait le
grand concert de Paris, animé par Stéphane Bern pour faire rayonner la musique classique à la télévision, via une performance de l'Orchestre National de France, la Maîtrise et le Choeur de Radio France. Après "La Marseillaise" interprétée par Angélique Kidjo, qui fêtait ce soirè-là son 60ème anniversaire, la Tour Eiffel a brillé de mille feux dès 23h16 devant 3,7 millions de téléspectateurs grâce notamment à une boule à facettes tandis que la silhouette de familles françaises était projetée aux couleurs bleu blanc rouge. L'hymne national a de nouveau retenti sous les feux d'artifice grandioses pour rendre hommage durant plus de quatre minutes à tous ces héros du quotidien qui ont permis à la France de survivre durant le confinement.
Hommages à Christophe et Manu Dibango
Durant ce traditionnel feu d'artifice du 14 juillet, qui a duré trente minutes, la voix de Dalida a résonné sur l'énergique "Laissez-moi danser (Monday, Tuesday)" avant celle de Jeanne Moreau sur "J'ai la mémoire qui flanche" ou -M- pour nous faire danser au son de "Bal de Bamako". La Tour Eiffel s'est ensuite enveloppée d'une couleur bleue et s'est mise à scintiller, les crépitements se reflétant dans la Seine, pour un hommage particulièrement bouleversant à
Christophe, disparu en avril dernier. Difficile de ne pas être ému lors de cette séquence émouvante à l'écoute du tube
"Les mots bleus". Après avoir fait vibrer les spectateurs au son de "Think" d'Aretha Franklin et touché en plein coeur avec "Merci" de Jeanne Cherhal, le somptueux spectacle pyrotechnique a ensuite mis à l'honneur la musique de
Manu Dibango, mort du Covid-19, avec une débauche de couleurs explosives sur "Soul Makossa". Le bouquet final a ensuite fait rêver petits et grands avec "La vie en rose" de Grace Jones comme bande-son. Magnifique !