Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Retenez bien son nom : Sora ! La soeur de Francis Cabrel, Martine, se lance dans la chanson et elle vient de sortir un premier album auto produit, "Un peu de moi". Elle se confie !
Crédits photo : Capture d'écran YouTube
C'est un talent qui se transmet en famille. Alors que le nouvel album de Francis Cabrel se fait attendre, c'est au tour de sa soeur Martine de se lancer dans la chanson. Sous le nom de scène Sora, la chanteuse vient de publier un premier album auto-produit, "Un peu de moi", qu'elle vend sur son propre site internet. Au programme de cet essai discographique, l'artiste propose 9 chansons aux saveurs folk comme "Garde moi" et "J'irais danser", ou aux envolées jazzy comme sur "Un peu de moi". La comparaison avec son frère Francis Cabrel semble inévitable. Sora assure que c'était le moment parfait pour publier ce disque. « J'ai toujours aimé chanter mais j'ai eu des enfants, un très jeune, puis deux autres Je suis coiffeuse, j'ai eu un salon. Cet album, je l'ai fait sans aucune aide de Francis. Notre frère Philippe est un très bon bassiste, mais il n'a joué qu'une fois avec Francis » explique-t-elle dans les colonnes du Parisien.
"Laisser une trace à mes enfants"
Il est vrai qu'avec un frère qui a vendu plus de 25 millions de disques, la pression était maximale pour Sora : « Il n'y a pas plus talentueux, c'est un génie. J'ai une admiration sans bornes pour lui, pour la vie simple qu'il a gardée à la campagne ( ) Alors effectivement, quand vous avez envie de chanter Cela a pris toute ma vie pour me libérer de ce poids. J'ai fait une petite thérapie, j'ai eu des passages douloureux, je dois l'avouer ». Martine Cabrel explique ainsi que, pour elle, cet album est une façon de « laisser une trace à [ses] fils » : « Je n'ai pas de maison, de biens matériels. Comme dans le film "Les trois frères" lorsque les fils héritent d'un CD de leur mère Je voulais aussi qu'ils se rendent compte que je n'ai rien lâché, que ce n'est pas parce que j'ai passé les soixante ans que je n'avais pas le droit d'aller au bout de cette histoire ». C'est tout le bien qu'on lui souhaite !