Le rock serait une "pollution sonore" d'après des chercheurs américains

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Des chercheurs d'une université du Mississippi ont mené une enquête basée sur le titre d'AC/DC, "Rock and Roll Ain't Noise Pollution". Avec ironie, leur étude contredit le titre des australiens : le rock serait bel et bien une "pollution sonore" !
Crédits photo : Bestimage
AC/DC aurait-il menti ? Leur titre "Rock and Roll Ain't Noise Pollution", issu du mythique album "Back In Black" scandait donc que le rock n'était « pas une pollution sonore » et qu'il allait « survivre ». Si cette deuxième information semble véridique, des chercheurs d'une université du Mississippi ont pris au pied de la lettre la première. Partant donc de cette affirmation scandée par Brian Johnson, des scientifiques ont décidé de mener une étude afin de savoir si, oui ou non, le rock peut-il être perçu une pollution sonore ? Après plusieurs expériences, il semblerait qu'effectivement, le rock aurait un effet néfaste sur notre environnement.

Le rock perturbe l'écosystème


Ainsi, toute une équipe a placé un écosystème composé de coccinelles, de soja et d'insectes herbivores (aphis ou pucerons), sous le son de nombreux titres rock dont l'album "Back in Black" d'AC/DC à un volume très élevé. L'expérience est concluante : « Lors des tests de 18 heures, la musique rock et les bruits urbains (sirènes, véhicules...,) ont conduit les coccinelles à manger moins d'Aphis, mais les autres types de musiques (country, folk) n'ont pas eu d'effets même s'ils étaient joués à un volume identique » peut-on lire dans l'étude. La musique d'AC/DC réduirait donc l'instinct prédateur des coccinelles, ces dernières se nourrissant en plus petite quantité. On savait déjà que les bruits humains pouvaient dérouter de nombreuses espèces animales dans leurs orientations ou de phases de prédations.

Les chercheurs ignorent cependant pourquoi le rock en particulier fait cet effet. Toujours est-il qu'ils « se permettent de rejeter l'hypothèse émise par AC/DC » tout en nuançant leurs propos puisque "Highway to Hell" ou "Hells Bells" ne sont pas joués en pleine nature. Evidemment ! « L'altération d'interactions entre espèces, du fait d'une perturbation d'origine anthropique, peut se transmettre à travers une communauté écologique » concluent les chercheurs. AC/DC, actuellement en pause, sera donc prié de jouer moins fort à l'avenir !

Souvenez-vous de "Rock and Roll Ain’t Noise Pollution" d'AC/DC :

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