Les Victoires de la musique en chiffres : salaire des artistes, nombre de votants...

Crédits photo : Montage Pure Charts / DR

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C'est le nombre de chanteurs, musiciens ou groupes en lice ce soir. Beaucoup d'entre eux, dont Louane, Hyphen Hyphen, Vianney, The Avener, Johnny Hallyday, Nekfeu ou Maître Gims, vont faire le show au Zénith de Paris. Car l'accent sera à nouveau mis sur l'expérience scénique pour cette 31ème cérémonie, qui reprend l'état d'esprit qui animait déjà l'édition anniversaire de l'an passé. « Les Victoires sont un grand live, à la fois très populaires et pointu, où se retrouvent du métier et le public » explique Virginie Guilhaume, qui animera la soirée au côté de Bruno Guillon. Au total, 12 trophées seront remis aux heureux élus. Selon le Parisien, près de 500 chansons, 200 albums et 120 artistes ont tenté de se lancer dans la course à la statuette. Seul critère pour être éligible : avoir sorti un disque ou été en tournée entre le 30 novembre 2014 et le 7 décembre 2015.

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400

C'est la somme perçue par chacun des 250 artistes qui saisiront le micro ou les instruments en direct sur France 2. Aux Victoires, tout le monde est logé à la même enseigne. « Nous donnons à tous les artistes nommés un chèque de 400 euros brut » explique Gilles Desangles, qui chapeaute l'événement depuis dix ans. Seule exception, le salaire reversé aux musiciens du grand orchestre. « Certains des 30 musiciens de la formation sont payés un peu plus, car ils répètent quasiment une semaine. Cela varie de 400 à 1500 euros », ajoute-t-il. En revanche, les artistes qui souhaitent être accompagné de danseurs ou d'autres musiciens doivent mettre la main au porte-monnaie. Maître Gims interprétera notamment son tube "Sapés comme jamais" en compagnie de 50 sapeurs congolais, tous pris à sa charge.

600

C'est le nombre de votants qui désignent les lauréats des 12 catégories. Ils sont scindés en trois catégorie : 200 artistes (chanteurs, compositeurs, musiciens), 200 professionnels des médias (journalistes, disquaires, organisateurs de festivals) et 200 représentants des producteurs et des maisons de disques. Cette répartition permet d'enrayer toute tentative de fraude, car si les majors Universal, Warner et Sony représentent 60% de la dernière catégorie (une proportion qui correspond à leur part de marché), leur voix ne représentent au total qu'un petit pourcentage du panel de votants. Ces derniers sont d'ailleurs contraints de prendre part au vote, sous peine d'être radiés. « Nous avons mis en place ce système-là il y a quatre ans pour ne pas avoir des Victoires de l'abstentionnisme », précise Gilles Desangles au Parisien. Pour cette édition, 87% des inscrits ont ainsi déposé leurs bulletins dans l'urne à la mi-décembre, où le vote s'est achevé.

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90.000

C'est l'estimation du nombre de votes reçus cette année pour la catégorie de la Chanson originale de l'année, la seule ouverte au public. Un record ! Il faut dire que la liste des nommés est sensiblement proche des goûts de la population française. Louane ("Avenir"), Nekfeu ("On Verra"), Maître Gims ("Sapés comme jamais") et Johnny Hallyday ("De l'amour") figurent tous les quatre parmi les meilleurs vendeurs de l'année 2015. La bataille entre leurs armées de fans a donc fait rage jusqu'à hier soir, où les votes se sont clos. Fini la comptabilisation des suffrages en direct : le gagnant est en effet déjà connu de la production. « Avant, on faisait des appels au vote toute la soirée. Ça plombait l'émission et ça nous rallongeait de douze minutes » se souvient Gilles Desangles. Celui-ci se félicite donc de la mobilisation du public, d'autant que les votes multiples sont interdits.