Vitaa

Crédits photo : Bestimage
Vitaa + Amel Bent + Camélia Jordana = l'équitation gagnante ! Les trois chanteuses ont eu à coeur de se retrouver pour l'album commun "Sorore", sorti vendredi dernier. Une association à la fois étonnante et logique tant le trio gravite autour des mêmes collaborateurs et surtout du même label, Indifference Prod. « Il y avait l'immense plaisir, l'émotion, et un peu de réticence (...) Dans les faits, quand on s'est retrouvées en studio, il a fallu les revisiter, pas juste les chanter. Déjà les chanter à trois voix c'est un travail, un effort, mais c'est surtout un lâcher prise. Ces chansons elles résonnent d'une manière très forte pour chacune d'entre nous, dans ce qu'elles racontent, dans ce qu'on a vécu avec nos publics respectifs » commente Amel Bent en interview pour Pure Charts. Au programme de "Sorore", Vitaa, Camélia Jordana et Amel Bent reprennent quelques-unes de leurs chansons emblématiques à l'instar de "Non non non", "Ne retiens pas tes larmes" ou encore "Marine" de Diam's.

"Je m'en suis pris plein la tête"

Mais c'est surtout "Ma soeur", reprise de Vitaa, que les trois artistes ont mis en avant pour la promotion de "Sorore", via un clip plus girl power que jamais. A l'origine, cette chanson était l'un des singles de "A fleur de toi", le premier album de Vitaa, contenant également le morceau-titre et même "Pourquoi les hommes ?", qui a permis de propulser la carrière de la chanteuse, qui cartonne aujourd'hui en duo avec Slimane. Mais l'interprète de "Je te le donne" reste assez amère sur ses débuts dans l'industrie musicale. Dans une récente interview pour nos confrères de 20 Minutes, Vitaa assure que son premier album "A fleur de toi" « était fait pour se faire défoncer ». « On a fait de moi l'artiste qui pleure, on m'a enfermée dans une case, j'en ai d’ailleurs souffert au début » se désole-t-elle : « C'était une tornade, un ascenseur émotionnel, je m'en suis pris plein la tête ».

Mais pas de quoi déstabiliser l'artiste, qui se dit aujourd'hui « très fière de ces chansons qui étaient [ses] histoires » : « Je ne me suis jamais cachée derrière un personnage ou une image. C'était ma vie, je racontais mes histoires de femmes. Quand j'écris une chanson, je ne me demande jamais si c’est dangereux ». Et ce, avant de conclure : « On se fait toujours terminer d'une façon ou d'une autre quand on fait ce métier… ». Un message fort de l'artiste qui a pu fièrement relever la tête comme le prouve son succès actuel.