Vintage Trouble

Crédits photo : Page officielle Facebook
Formé il y a seulement deux ans, le groupe américain Vintage Trouble - qu'on verra parfois abrégé en "VT" - fait ses premiers pas sur la scène internationale. En première partie du concert de Lenny Kravitz, mardi dernier à Paris-Bercy, la formation californienne a déjà signé un premier album : "The Bomb Shelter Sessions" (2011). Débordant d'énergie sur scène, le frontman Ty Taylor est à lui seul un condensé de talent. Très marqué par le répertoire gospel - il fut choriste dans une église baptiste pendant ses jeunes années - il est James Brown, Otis Redding et Lenny Kravitz à la fois.

A ses côtés, Nalle Colt pince les cordes à la guitare. Les deux fondateurs ont été rejoints par Rick Barrio Dill (à la basse) et Richard Danielson (à la batterie) dans leur studio de Venice Beach (Los Angeles). Ils font depuis sensation outre-Atlantique. Leur style ? Une soul "vintage", puisque le groupe utilise du matériel d'enregistrement datant des années 50/60. Co-produit par Peter McCabe, leur premier opus "The Bomb Shelter Sessions" est sorti l'an dernier au Royaume-Uni, et il y a deux mois aux Etats-Unis. Il a été défendu par les singles "Gracefully", "Nancy Lee", "Still & Always Will" et "Blues Hand Me Down".

A l'origine, la stratégie de Vintage Trouble a été de percer à l’extérieur des Etats-Unis avant d'y revenir. « Si vous observez le chemin suivi par des personnalités comme Amy Winehouse, Duffy ou James Blunt, ils sont d'abord venus en Amérique mais n'ont pas marché. Puis, ils sont rentrés en Angleterre, et ont tout déchiré » explique le manager Doc McGhee au média Billboard. Après trois représentations en live au Royaume-Uni début 2011, le groupe s'est classé treizième des téléchargements d'albums sur iTunes, et Top 5 sur Amazon UK.