The Supermen Lovers

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Souvenez-vous de The Supermen Lovers ! Sous cet alias super-héroïque se cache en réalité Guillaume Atlan. En 2001, le musicien français a connu un énorme succès dans le monde entier avec le tube "Starlight", un des morceaux emblématiques du courant French Touch (Daft Punk, Cassius...). Selon le communiqué, le hit chanté par Mani Hoffman a été numéro un dans 20 pays, s'est écoulé à plus de 2,6 millions d'exemplaires physiques dans le monde entier et a été la chanson française la plus jouée dans le monde durant deux années de suite. Si son clip animé et culte est passé en boucle sur les chaînes de télé à l'époque, "Starlight", qui a écrit et enregistré dans une salle de bain, est devenu au fil des ans un classique, comme le prouvent ses plus de 200 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming !

"Tout est allé très vite"

Si le musicien a depuis continué sa carrière en sortant plusieurs albums, dont le dernier "Body Double" il y a quelques mois, il n'a jamais connu le même succès populaire qu'avec "Starlight". Ça tombe bien : pour célébrer en bonne et due forme son 20ème anniversaire, "Starlight" va être réédité en vinyle le 14 octobre prochain. D'ores et déjà disponible en précommande, ce maxi vinyle contiendra quatre versions du titre : l'originale, le "Radio Edit" (tous deux dotés d'un nouveau mix), une version disco inédite et une autre Dub. La galette s'accompagnera aussi d'un poster géant. A noter que trois éditions vinyles sont disponibles en versions très limitées à 1.000 ou 500 exemplaires.

Dans un format pour Konbini, Guillaume Atlan explique avoir vendu les 2.000 uniques exemplaires vinyles de "Starlight" en une matinée à l'époque. Il avait d'ailleurs refusé de "represser" le disque dans la foulée pour laisser « le buzz s'installer » : « Comme il n'y avait pas Internet, il n'y avait aucun moyen pour les gars d'avoir le track. Et c'est vrai que du coup, le seul moyen qu'ils avaient était de l'entendre en club par un DJ ou de l'entendre à la radio. (...) Le titre a commencé à intéresser tous les pays. J'avais des appels d'Angleterre, tout est allé très vite ». Toutefois, il dit n'avoir touché que très peu d'argent du titre et ne jamais avoir su les chiffres de ventes en Angleterre car la maison de disques Independiente a déposé le bilan peu de temps après la sortie de "Starlight"...