Téléphone

Crédits photo : Abaca
Téléphone ne raccroche plus ! Le retour du groupe français culte des années 80 semble se prolonger puisqu'un troisième concert vient d'être annoncé par Les Insus?. C'est sous ce nom, à l'esprit très rock'n'roll, que Louis Bertignac, Richard Kolinka et Jean-Louis Aubert se produisent désormais, sans la bassiste Corine Marienneau. Un comeback bien mystérieux qui a été exposé au grand jour par la radio RTL, après une enquête minutieuse autour d'un concert programmé au Point Ephémère, à Paris, le 11 septembre dernier. En guise de teasing, la salle annonçait : « S'il y a un concert rock à ne pas louper cette année, c'est celui-ci ». Inutile de préciser qu'une fois la vraie identité des Insus? révélée, les places se sont arrachées comme des petits pains ! Et la même fièvre s'est emparée des Lillois lorsqu'un deuxième show au Splendid a été annoncé pour le 15 septembre...

Plus aucune place de disponible

Sans grande surprise, il ne reste donc déjà plus aucune place du nouveau concert des ex-Téléphone, programmé pour ce mardi 6 octobre. Direction Lyon pour le trio de rockeurs, qui compte bien mettre en ébullition les 1.800 fans qui s'entasseront dans la salle mythique du Transbordeur. Mis en vente dans la matinée sur le site officiel des lieux, tous les billets se sont arrachés en une poignée de minutes.

Ce plébiscite pourrait bien donner de la suite dans les idées à Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka. D'après le biographe du groupe, Daniel Ichbiah, d'autres projets de plus grande envergure ont été évoqués en coulisses... « Libéré de la pression de Corine, je pense qu'ils vont faire un nouvel album. Ou alors annoncer une tournée pour 2016, qui à n'en pas douter se tiendrait à guichets fermés tant l'engouement est palpable autour du groupe » a-t-il confié au Figaro. Téléphone avait déjà tenté par le passé de revenir sur le devant de la scène, notamment en 1999 et 2010. Mais les relations tendues entre Corine Marienneau et le reste du groupe n'avaient pas fait aboutir le projet. Contactée par téléphone il y a peu par Le Figaro, la musicienne s'est refusé à tout commentaire, expliquant simplement qu'« il ne s'agit pas d'une reformation, mais bien d'une déformation ».