Sylvie Vartan

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Le 5 décembre 2017, la France se réveillait en apprenant la disparition de Johnny Hallyday, emporté par la maladie durant la nuit à l'âge de 74 ans. Si l'on ignorait rien du difficile combat qu'il menait contre un cancer des poumons depuis des mois, la mort du Taulier, le plus emblématique des chanteurs français, a créé une véritable onde de choc. Tout le monde garde en mémoire les images du grand hommage populaire qui a réuni près d'un million de personnes dans les rues de Paris, sur les Champs-Elysées et à l'Eglise de la Madeleine, quelques jours plus tard. Et depuis ses obsèques, Johnny Hallyday a plus que jamais fait l'actualité entre la guerre judiciaire autour de son héritage, qui s'est étalée en Une de toute la presse, et les ventes records de son album posthume "Mon pays c'est l'amour".

"Quand je chante, je le célèbre vivant"

Un an après, en ce jour très particulier, Sylvie Vartan s'est entretenue avec émotion avec Steven Bellery sur RTL pour faire le bilan de l'année écoulée. L'ancienne épouse du rockeur, avec lequel elle a eu un fils, David, avoue ne pas avoir encore tourné la page. « Je ne réalise pas vraiment. Je ne peux pas imaginer qu'il soit parti. Au tout début, ça a été terrible et puis tous les soirs, quand je chante, je le célèbre vivant. A l'intérieur de moi je sais qu'il n'est plus là, mais j'aime voir son visage, je chante avec lui derrière moi, et ça me fait du bien. Ce qui sauve c'est de chanter » confie l'artisre, qui vient de publier l'album de reprises "Avec toi" pour saluer la mémoire de Johnny Hallyday. Pour Sylvie Vartan, quelque chose s'est brisée le jour où il a rendu l'âme : « Je crois qu'on ne fait jamais vraiment son deuil quand on aime les gens, quand on les a aimés. Nous avons un fils ensemble, je veux dire, ce n'est pas rien, ce n'est pas quelque chose que l'on peut changer, et le fait de le perdre, c'est quelque part un bout de mon coeur qui s'en va aussi. Je ne ferai jamais vraiment le deuil ».

Une année "violente"

Sylvie Vartan admet avoir très mal vécu l'éclatement du conflit entre Laeticia Hallyday, la veuve du rockeur, et ses deux enfants aînés, David Hallyday et Laura Smet, qui remettent en cause le testament qui les déshéritent : « Quand on fait du mal à votre enfant, même si cet enfant est grand et responsable, il n'empêche que c'est quand même violent. C'est plus fort que soi. On réagit, on s'insurge mais je veux dire, je n'ai pas de colère, c'est réglé, j'ai dit ce que j'avais à dire mais c'est une année violente vraiment ». La nouvelle interprète de "La musique que j'aime", très touchée dès que l'on parle de Johnny, se refuse à écouter "Mon pays c'est l'amour", le dernier album qu'il a enregistré de son vivant. « Parce que je connais tellement sa voix, elle est tellement en moi, elle vit en moi sa voix » dit-elle. Elle se dit néanmoins bouleversé par le témoignage d'amour du public, qui a permis à l'album de s'arracher à plus d'un million d'exemplaires : « Ça reflète ce que l'on a vu à la Madeleine à l'extérieur, ça c'était très émouvant. Plus, ceux qui étaient devant leur télévision quand même. Donc ça fait un nombre, c'est toute la France quoi. Johnny, c'est la France. Ses chansons vont être éternelles j'espère ».

"Je n'ai pas besoin d'aller sur sa tombe"

Sylvie Vartan, qui a répondu aux critiques l'accusant de profiter de la mort de son ex-mari, explique qu'elle ne se rendra pas à Saint-Barth pour se recueillir sur la tombe de Johnny : « Je n'ai pas besoin d'aller sur sa tombe. Moi, la tombe elle est dans mon coeur donc vous savez je peux entrer dans une église et puis me recueillir. C'est ce que je fais d'habitude ». Aujourd'hui, elle espère simplement que le public gardera une « belle image
» de l'immense artiste qu'il était. « C'était quelqu'un de beau, c'était quelqu'un de fort, de charismatique. Moi, je veux que l'on se souvienne de lui solaire et magnifique » conclut-elle à propos de Johnny Hallyday.