Stromae

Crédits photo : ABACA
Tout lui réussit. Stromae a écoulé 1.7 million de son album "Racine carrée" en France. Un raz de marrée inattendu qui lui a permis de remporter trois Victoires de la Musique et deux NRJ Music Awards. Un plébiscite aussi bien critique que public. Stromae prend d'ailleurs le temps d'ailleurs aller à la rencontre du public puisqu'il parcourt la plupart des festivals cet été et qu'il reprendra la route à l'automne avec des arrêts dans les Zenith de France mais aussi cinq dates au Palais Omnisports de Paris-Bercy. Mais c'est à Bruxelles qu'un incident est survenu en mai dernier.

Tous les mêmes

Le chanteur avait été au cœur d'une polémique après avoir refusé de prendre une photo avec une petite fille, alors qu'il dînait dans le restaurant du père de la fillette. L'affaire avait fait grand bruit car le papa de la fan déçue avait publié sur Facebook les paroles de "Tous les mêmes", revisitées pour exprimer sa colère quant à l'attitude de Stromae : « Cette fois c'était la dernière. Tu peux croire que c'est une crise. Regarde bien mon beau poster. Il est au fond de ma remise. Je te trouvais extraordinaire. Moi qui t'idéalise. Un autre chanteur fera l'affaire. Je ne viendrai plus t'applaudir ». L'interprète de "Papaoutai" est revenu sur cet incident samedi soir dans l'émission "L'été indien", produite et animée par Julie Snyder sur France 2.

"Il y a des moments où je me repose"

« Ce Monsieur est en droit de se plaindre. Comme je suis aussi en droit de ne pas vouloir faire de photos, faire mon métier à chaque instant de ma vie. Y'a des moments où je me repose, y'a des moments où je suis en famille. C'était le cas en l'occurrence ce jour-là, je fêtais l'anniversaire de mon cousin. C'est un boulot qui prend énormément de place, je ne suis pas en train de me plaindre, c'est juste que je pense avoir le droit de prendre des vacances. » a déclaré Stromae, sollicité de toutes parts depuis l'explosion de "Racine carrée". Les fans du chanteur, qui pensaient cette histoire montée de toutes pièces à l'époque, sont donc prévenus. En revanche, pas sûr que la petite fille comprenne cette explication...