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Star Ac' : la prod trainée en justice pour saccages !

Par Thierry CADET | Rédacteur
Selon "La Parisien", le château occupé par "Star Academy" durant sept ans a été rendu dans un "état ignoble" déclare son ancien propriétaire François Dussault. "Murs tagués, parquets défoncés ou pourris par l’humidité, vitres cassées, moulures détruites...". Il assigne la production en justice !
Il y a quelques semaines, l'état des lieux du château de Dammarie-les-Lys, qui a servi pendant sept ans à accueillir les candidats de l'émission a été réalisé, et le compte-rendu est incroyable ! Selon "Le Parisien", le bâtiment a été extrêmement saccagé : les moulures sont détruites, les murs peuplés de graffitis, les câbles électriques pendent, les vitres sont brisées, les carrelages et les parquets complètement endommagés, la salle de bain a souffert de l'humidité, le plafond cloque, et les toilettes sont taguées par les élèves des différentes saisons, et parfois de manière très vulgaire.... (photos à l'appui dans le dernier numéro d'"Entrevue"). NiouProd, la filiale d'Endemol qui a produit le programme musical durant sept années consécutives, va devoir leur rendre des comptes.

Jean-Michel Pontet, actuel détenteur du château (il l'a acheté en avril 2008 afin d'y organiser des événements), ne souhaite pas s'exprimer. En revanche, François Dussault, l'ancien possesseur, est dans une colère noire. Selon lui, en plus de tous ces dégâts matériels constatés, du mobilier ancien et des toiles de maîtres d'une valeur de 150 000 euros, laissés sur place au moment de l'arrivée de la production ne lui auraient jamais été restitués.
«La production de la Star Ac' a saccagé le château ! On l'a découvert après qu'ils aient quitté les lieux à l'automne dernier. C'était ignoble ! Mon acquéreur m'a demandé mon concours pour témoigner de l'état des lieux avant l'arrivée d'Endemol. On a découvert des choses abominables. Cela reléve plus du sabotage que de l'aménagement !» déclare-t-il.

Assignée en justice, la société audiovisuelle ne souhaite évidemment pas s'exprimer sur l'affaire.

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