Sister Queen

Sister Queen était un quatuor formé de Tonya, Allison, Felicidad, et Yaz. Ce groupe composé de quatre Drag Queens a publié deux singles dance/house : "Let Me Be A Drag Queen", avec lequel elles rencontrent le succès il y a quinze ans (Top 9 en 1995), et son follow-up, "Saturday (Every Man A Queen)" en 1996, qui n'a pas dépassé la 43e place du Top. La même année, un album sort au Japon, simplement intitulé "The Album", qui contient dix titres et sept remixes. En 1997, "Cyber Queen", avec Richard Clayderman en invité, apparaît sur la compilation "Dancemania". Le groupe avait un slogan : «Peace And Condom (Paix et capote)». En 2005, à l'occasion de la parution de son DVD, "Féminin masculine", fait découvrir les chansons qui ont marqué sa vie d'artiste. Ce spectacle à l'ambiance cabaret a été présenté au Théatre Le Temple, à Paris, au profit de l'association AIDES. «Depuis les années Sister Queen, et après un repos bien mérité, j'ai eu le contre-coup d'un tube. Je suis retournée travailler dans la nuit, et j'ai repris en gérance un bar-club» déclare la chanteuse.

En cette année 2010, c'est avec une reprise du duo Niagara, "J'ai vu", que Tonya Loren revient en solo. A cela s'ajoute une campagne de sensibilisation sur les transsexuelles, cette dernière venant en effet de passer le cap, et de se faire opérer. «J'ai voulu reprendre "I'm Not Scared" de Eight Wonder, que j'aime beaucoup également. Mais après de nombreuses discussions à trois, on en a conclus qu'une chanson en français était mieux pour une reprise et un come-back. Le mastering a été fait à Hollywood, avec toute l'équipe de Dr Dre. Cette version électro/rock et son remix sont plutôt réussis, non ?» poursuit-elle.

Visionnez le clip de Tonya Loren, "J'ai vu" :


Le transsexualisme ou la transidentité (mots formés à partir du préfixe latin trans-, dénotant le passage) est le fait pour une personne de se sentir comme ayant une identité sexuelle opposée à son sexe physique de naissance . C'est un état constitutif résultant d'une synergie inné/acquis . Le terme « transsexualisme » est parfois préféré à celui de « transsexualité » pour cause d'une trop forte connotation purement sexuelle. Le transsexualisme n'a aucune incidence sur l'orientation sexuelle d'un être humain. On parle parfois aussi plus globalement de transgenre pour désigner la situation d'un individu dont l'identité sexuelle est en conflit avec ses apparences et attributs sexuels (barbe, seins...). La personne « transgenre » ou atteinte de transsexualisme, peut ou non entreprendre une opération de ré-attribution de sexe.