SCH

Crédits photo : Capture Pure Charts
En quatre ans, SCH est devenu un artiste incontournable du rap français. Sa mixtape "A7" a été certifiée double platine pour plus de 200.000 ventes, tout comme son premier album "Anarchie", sorti en 2016, et ses deux projets suivants ont été disques de platine. En novembre dernier, le rappeur marseillais a publié "Rooftop", emmené par les titres "R.A.C", "Mayday" avec Ninho ou "Ça ira", écoulé à plus de 60.000 exemplaires. L'occasion pour SCH, de son vrai nom Julien Schwarzer, de se confier sur des thèmes forts et intimes comme son lien avec sa mère, devenue la directrice de son label, ou encore les décès de son grand-père et de son père. « C'est un parti pris artistique. J'ai préparé une trilogie "JVLIVS", où je livre une histoire par le biais d'un personnage, et sur le projet "Rooftop", j'avais besoin de sortir de ce contexte très storytelling, de livrer une partie de moi, non pas par un personnage mais par la personne que je suis » confie l'artiste dans une interview vidéo à Pure Charts.

"Je privilégie la vie aux réseaux sociaux"

Sur cet album "Rooftop", SCH n'hésite donc pas à se livrer, aussi pour renforcer son lien avec les fans : « Pourquoi me mettre des restrictions, à partir du moment où j'ai envie d'en parler ? Ce n'est pas mon envie de plaire au public qui fait que je lui plais, c'est mon envie de faire ce que j'aime faire. J'ai besoin de me livrer, je n'aime pas voir des psys et leur parler, je parle à une feuille ». Si parfois son style peut dérouter avec ses paroles crues, notamment en parlant des femmes, le rappeur se réclame de la veine de « Renaud, Brel, Brassens ». S'il ne prévoit pas une réédition de "Rooftop", SCH s'est confié sur son prochain projet : le tome 2 de sa trilogie "JVLIVS" : « On sait où on va. Ça va sortir incessamment sous peu, on y travaille. Ça se profile super bien, je suis content. On est chaud ».

Le rappeur s'est également confié sur son rapport trouble avec la notoriété et pourquoi il n'est pas aussi présent que ses confrères sur les réseaux sociaux. « C'est la guerre à cause de ça. Ce n'est pas ma façon de vivre, je suis dans un truc très réel. Je n'ai pas nécessairement envie, mais je sais que c'est un réel besoin. Je ne suis pas trop réseaux sociaux, je suis plus dans les rapports humains avec mes amis, ma famille. Les gens n'ont pas besoin de rentrer dans mon intimité. J'essaie de préserver ça » nous a expliqué celui que l'on surnomme "Le S".

Regardez l'interview de SCH :