Rihanna

Crédits photo : Capture VeVo
Jamais un clip de Rihanna n'aura autant fait parler. Dès sa mise en ligne en janvier 2011, la vidéo a été au coeur de plusieurs polémiques. Jugée trop explicite, notamment à cause de ses scènes sadomasochistes et ses positions sorties du KâmaSûtra, elle a été censurée dans onze pays à travers le monde, tandis qu'elle a été interdite de diffusion en journée chez nous, pour ne pas choquer le jeune public. En parallèle, les fans de David LaChapelle ont relevé de nombreuses similitudes entre le clip de Rihanna et le travail du célèbre photographe. Certains ont même réalisé des montages troublants pour dénoncer la supercherie. Un univers coloré et fantasque et une scène de bondage ont mis le feu aux poudres.

Alerté par cette affaire, David LaChapelle n'a pas tardé à porter plainte contre Rihanna et son label pour plagiat. Le photographe a même réclamé un million de dollars de dommages et intérêts. Heureusement, pour calmer la tempête médiatique, la chanteuse et son équipe ont préféré régler ce différend à l'amiable, en toute discrétion. On pensait alors que tout était réglé, mais il n'en est rien. En effet, la popstar est cette fois attaquée par un autre photographe qui estime s'être fait voler ses idées pour la réalisation de "S&M". Agé de 22 ans, Philipp Paulus révèle qu'il a d'abord porté plainte contre Rihanna en 2011 mais que des négociations ont été menées afin qu'un accord soit trouvé, comme avec David LaChapelle. Sauf que les discutions ont finalement tourné court, alors l'homme a décidé de poursuivre la bataille.

Le clip banni dans le monde entier ?

Selon lui, Universal Music Group a reconnu en coulisses des ressemblances entre son travail et le clip de "S&M", mais qu'il n'a pas été en mesure de faire une offre raisonnable afin que l'affaire soit résolue. Il est vrai qu'une photographie de Philipp Paulus, issue de la série "Paperworld", intrigue. Elle montre une femme, dans une robe rouge, contre un mur, enfermée dans un voile en plastique, scotché avec de l'adhésif noir. Une scène identique que l'on retrouve au cours de la vidéo sulfureuse, visionnée près de 49 millions de fois, la femme étant remplacée par Rihanna en personne, face à des journalistes. L'avocat Philip Jakober a notamment demandé à ce que le clip "S&M" soit interdit de diffusion dans le monde entier.

Regardez le clip "S&M" de Rihanna :