Pomme

Crédits photo : Capture YouTube
Indéniablement, Pomme a vécu une année 2020 placée sous le signe des consécrations. Auréolée d'une Victoire de la Musique pour son album "Les failles", sacré Album révélation, elle a ensuite raflé le prix de l'Artiste féminine de l'année en février dernier. « C'est l'année des prix musicaux pour moi, donc c'est bizarre parce que c'est l'année du Covid et l'année des accomplissements en même temps. C'est à moitié youpi et à moitié bizarre » confiait l'interprète de "Grandiose" en interview sur Pure Charts, partagée entre l'euphorie de l'élan de sa carrière et l'arrêt brutal de sa tournée à cause de la pandémie mondiale. Forte des 50.000 exemplaires vendus de son deuxième album "Les failles", celle qui partage le duo "Le train du soir" avec Raphaël dévoile aujourd'hui une nouvelle chanson engagée.

"Si je savais comment sauver les géants..."

On connaissait l'engagement de Pomme pour l'écologie, notamment à travers le titre "Les séquoias", elle souligne aujourd'hui son amour pour la nature et les animaux avec la magnifique chanson "A perte de vue", dont les bénéfices seront reversés au Groupe de Recherche et d'Education sur les Mammifères Marins (GREMM). « Il y a des coeurs au fond de l'océan » rappelle la chanteuse de sa voix bouleversante sur cette ballade touchante, afin d'alerter le grand public quant à l'extinction des bélugas et des baleines : « Comment parler de ça / Sans briser ma voix / Comment te dire les choses / Le mal que l'on cause / Si je savais comment sauver les géants / De nos mains qui les tuent / À perte de vue ».

Regardez le clip "A perte de vue" de Pomme :



« Je voulais parler des baleines parce que leur existence me transperce le coeur, et que la menace qui pèse au dessus de leurs têtes me jette à terre » explique Pomme sur son compte Instagram, présentant ainsi le clip somptueux et déchirant de "A perte de vue", qu'elle co-réalise avec Vincent René-Lortie. Un long plan séquence nous dévoile le visage de la chanteuse, frigorifiée, que l'on découvre, au fur et à mesure que la caméra s'éloigne, allongée sur le corps échoué d'un béluga.