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Plastic Bertrand millionnaire grâce à "Ça plane pour moi" : "J'ai pété les plombs"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Plastic Bertrand a connu un succès retentissant et mondial grâce à son tube "Ça plane pour moi" en 1977. Mais cette notoriété soudaine a été très difficile à gérer pour le chanteur belge, qui s'est laissé aller à tous les excès grâce au pactole qu'il a touché : "Quand on gagne des sommes pareilles, on pète les plombs".
Crédits photo : Bestimage
Personne n'a oublié le tube "Ça plane pour moi" de Plastic Bertrand. Composé par Lou Deprijck (qui en serait le véritable interprète) et écrit par Yvan Lacomblez, cet hymne punk culte a déferlé sur les ondes françaises à la fin de l'année 1977, à la faveur d'une apparition de l'artiste au look détonnant dans l'émission "Les rendez-vous du dimanche" de Michel Drucker. Très vite, c'est la gloire internationale qui tend ses bras à l'ancien leader du groupe Hubble Bubble : le morceau, en plein essor du mouvement au Royaume-Uni, envahit les terres anglo-saxonnes puis toute l'Europe, rencontrant un franc succès chez nos voisins britanniques donc, mais aussi aux Pays-Bas, en Allemagne et même en Australie ou au Japon. Encore aujourd'hui, "Ça plane pour moi" résonne dans de multiples films et séries télévisées, preuve de son empreinte sur la pop culture. A l'époque, Roger Marie François Jouret, de son vrai nom, n'a que 23 ans et devient la nouvelle coqueluche de toute l'industrie. Il anime des émissions de télévision en France, en Italie et en Belgique, publie cinq albums, enregistre le conte musical "Abbacadabra" avec Daniel Balavoine et Anni-Frid Lyngstad d'ABBA, participe à l'Eurovision pour le Luxembourg... Dans cette vie à cent à l'heure, Plastic Bertrand ne n'impose aucune limite. Jusqu'à se brûler les ailes.

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"J'étais aspiré par une spirale infernale"


S'il continue de régaler ses nombreux fans en prenant part au spectacle "Les années 80, la tournée", l'artiste de 69 ans le reconnaît aujourd'hui volontiers : en accédant au rang de star adulée si jeune, il s'est laissé gagner par la folie des grandeurs... « Évidemment, quand j'ai touché ces millions, j'ai un peu flambé. Quand on gagne des sommes pareilles, on pète les plombs, c'est normal » confie à Gala celui qui a monté sur pied un concert en faveur de l'Ukraine, dont il tire des origines, l'an dernier. En 2008, il détaillait son train de vie effréné dans les pages de France Dimanche. « À un moment donné, ma vie était devenue "sex, drugs et rock and roll". Alcool, cocaïne... J'étais aspiré par une spirale infernale » relatait-il, sans rien édulcorer de ses excès. Le déclic ? Il est venu de ses enfants, Lloyd et Joy. « Un jour, j'ai eu un énorme électrochoc. Lorsque je suis arrivé à la maison, mes deux enfants de 3 et 6 ans étaient en train de me regarder à la télé, et j'ai halluciné, c'est le cas de le dire, de voir que ni l'un ni l'autre ne me disaient bonjour, ni même ne jetaient un regard vers moi. C'est à partir de cet instant que j'ai décidé de tout arrêter. Je pense sincèrement que mes enfants m'ont arraché à la mort ».

"On ne rattrape jamais le temps perdu"


Dès lors, Plastic Bertrand a « toujours tout fait pour les tenir à l'écart du show-biz ». « Même lorsque j'étais complètement fauché, sur la paille, et qu'on me proposait alors beaucoup d'argent pour une séance de photos en famille, je n'ai jamais accepté » confiait l'interprète de "Major Tom", conscient de ne pas toujours avoir été un père exemplaire : « Je regrette tellement d'être passé à côté de toutes ces années auprès d'eux. Parce qu'on ne rattrape jamais le temps perdu... C'est le plus grand regret de ma vie ». Heureusement, le chanteur a fait la paix avec son passé et endosse aujourd'hui le rôle d'un grand-père comblé. « J'ai deux petites filles, Iza et Billie qui ont 6 ans et 3 ans. Ce sont deux petites beautés, je suis hyper fier. Mais je les vois peu... Je me suis rattrapé depuis, dès que j'ai un peu de temps en tournée je les appelle en FaceTime » indique-t-il à Gala. Ça plane pour lui !

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