jeudi 16 juin 2022 20:03
Concert : Nile Rodgers & CHIC font danser la Salle Pleyel avec classe et funk
Le légendaire Nile Rodgers était hier soir à la Salle Pleyel à Paris. Pendant près de deux heures d'un concert funky, le guitariste a alterné entre les tubes de CHIC et les hits qu'il a produits pour Madonna, David Bowie ou Sheila. Nous y étions, on vous raconte.
Crédits photo : Abaca
Certes il y a Elton John, Paul McCartney, les Rolling Stones ou Bruce Springsteen. Mais Nile Rodgers fait aussi partie des artistes de légende à voir au moins une fois sur scène. Et ça, les 2.000 spectateurs présents hier soir à la Salle Pleyel de Paris l'ont bien compris. Car si l'emblématique guitariste et chanteur de Chic a ralenti le rythme des productions pour les autres artistes, il continue de se produire dans le monde entier. Et comme hier soir à Paris pour un concert placé sous le signe du funk et de la danse. Accompagné par un groupe au sommet (notamment l'excellent bassiste Jerry Barnes), Nile Rodgers est acclamé dès son entrée sur scène, n'hésitant pas à aller serrer les mains de fans au premier rang. Un show qui débute crescendo avec les titres emblématiques du groupe Chic, "Chic Cheer", "Dance, Dance, Dance" et "Everybody Dance", avant que le tube "I Want Your Love" ne fasse décoller les spectateurs de leurs sièges... pour ne plus jamais jamais se rasseoir ! Le player Dailymotion est en train de se charger... Madonna, David Bowie... des tubes en cascadeComme il est coutume depuis une dizaine d'années, Nile Rodgers construit ses concerts en alternant les chansons de son groupe disco-funk Chic ainsi que les tubes qu'il a produits pour les autres. Et c'est peu dire que le musicien américain a une énorme collection de hits en réserve, dont quelques-uns des plus gros succès musicaux des années 80. Le bal commence, dans l'ordre chronologique, avec les irrésistibles "I'm Coming Out" et "Upside Down" de Diana Ross, dans des versions certes très courtes mais reprises en choeur par le public. Ensuite, c'est au tour du répertoire des Sister Sledge d'être mis à l'honneur avec "He's The Greatest Dancer", "Lost in Music" ou bien évidemment "We Are The Family", dont les effluves funkys font danser le parterre et les gradins. Ensuite ? Nile Rodgers enchaîne avec deux petits tubes qu'il a écrits pour Madonna : "Like a Virgin" et "Material Girl". Il raconte d'ailleurs qu'il a conseillé à la chanteuse de sortir "Material Girl" en premier single et d'intituler l'album ainsi, mais la désormais Reine de la Pop a eu gain de cause et est restée sur son idée de "Like A Virgin". Bien lui en a pris car, comme l'a rappelé le chanteur, elle en a vendu plus de 28 millions d'exemplaires rien qu'aux Etats-Unis.
Une soirée remplie de "Good Times"Vous en voulez encore ? Ça tombe bien puisque le légendaire guitariste décide de poursuivre la fête avec "Modern Love" de David Bowie puis "Spacer", malheureusement sans Sheila sur scène, mais qui fait grimper l'ambiance d'un cran. Une incroyable cascade de tubes, accompagnés par des solos de basse ou des deux choristes en voix Kimberly Davis et Audrey Martells. Ses musiciens indiquent d'ailleurs que toutes productions confondues, Nile Rodgers a vendu 500 millions d'albums dans le monde ! Un statut légendaire qu'il vient une nouvelle fois prouver avec "Notorious" produit pour Duran Duran, le bien-nommé "My Feet Keep Dancing", "My Forbidden Lover" et deux reprises très attendues par le public. Tout d'abord, le "Get Lucky" des Daft Punk, qui a remis la lumière sur Nile Rodgers en 2013, et que le musicien de 69 ans introduit en clamant se sentir chanceux d'avoir vaincu le cancer à deux reprises. L'apparition d'une version animée des deux musiciens casqués suscite d'ailleurs une ovation dans la salle. L'autre est le "Let's Dance" de David Bowie, probablement le titre qui aura le plus mis l'ambiance de la soirée. Une relecture en forme d'hommage puisque le musicien laisse le micro central inoccupé tandis que le célèbre éclair qui parcourait le visage d'Aladdin Sane éclaire l'écran géant en fond de scène. Au bout d'un concert de près de deux heures, Nile Rodgers se lance dans un long boeuf en présentant ses musiciens (« une première » indique-t-il au micro) et finit la soirée en beauté avec les deux tubes emblématiques de Chic : "Le Freak" puis "Good Times". Sur cette dernière, il entonne d'ailleurs "Rapper's Delight" de Sugarhill Gang, le premier tube rap de l'histoire justement samplé sur "Good Times". Une nouvelle preuve, s'il en fallait encore une, de l'énorme impact de Nile Rodgers sur la musique pop de ces 50 dernières années. Et le concert aussi dansant que festif qu'il a proposé hier soir au public parisien (il est encore en concert ce soir à la Salle Pleyel) a montré qu'il n'est pas prêt de quitter la scène de sitôt !
Setlist du concert de Nile Rodgers & ChicChic Cheer Dance, Dance, Dance (Yowsah, Yowsah, Yowsah) Everybody Dance I Want Your Love I'm Coming Out / Upside Down / He's The Greatest Dancer (reprises de Diana Ross et des Sister Sledge) We Are Family (reprise des Sister Sledge) Like a Virgin / Material Girl / Modern Love (reprises de Madonna et David Bowie) Spacer (reprise de Sheila) Soup for One / Lady (Hear Me Tonight) Lost in Music (reprise des Sister Sledge) Notorious (reprise de Duran Duran) Thinking of You (reprise des Sister Sledge) My Feet Keep Dancing Get Lucky (reprise des Daft Punk) My Forbidden Lover Let's Dance (reprise de David Bowie) Le Freak Good Times
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